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Et dans la catégorie philo-psycho: La Rochefoucauld, Pascal, Descartes, Montaigne… je les ai et m’en sert encore!
Mais pourquoi certaines et certains ont tant aimé cette école (catho.) d’hier et d’autres (ou au moins un) s’en sont tant fait haïr? D’où vient cet amour précoce des livres et de celles ou ceux qui en suggèrent la lecture et les expliquent aux néophytes?
Et, dans leur catégorie poésie, Clément Marot, François Villon, La Fontaine, Du Bellay…
C’est toujours un plaisir que de trouver l’un de ces petits livres, si fins, si jolis, fragilisés par le temps et les multiples lecteurs qui les ont ouverts… Dans les vide-grenier, il y en a une profusion, feuillets tombés de l’arbre de la connaisssance et de la culture, abandonnés à leur triste sort de livres vieillots dont les couvertures d’un mauve passé n’attirent plus le regard. Seuls quelques passionnés férus de lectures et des nostalgiques de l’école d’autrefois portent encore un regard bienveillant sur les pages jaunies sentant le renfermé…
C’est ainsi qu’à force de chiner dans les vide-greniers des villages avoisinants, parmi les cartons déballés vomissant leurs contenus d’objets hétéroclites et variés, j’ai, au fil des ans, constitué une collection de ces livres scolaires. Quel plaisir de les tenir en main, en faisant attention de ne pas séparer les feuillets que la couture ne tient plus…
C’etait tout de même autre chose que ce que l’on étudie de nos jours classe, un niveau supérieur de la pensée, de la culture, et le fait de les trouver maintenant, entassés, racornis, oubliés, maltraités, au hasard de ces ventes où l’on se débarrasse des choses encombrantes et désuètes, cela me fait toujours un pincement à mon coeur de bibliophile, de rat de bibliothèque.
Merci Philippe pour cette bouffée de souvenirs…