Théodicée

Si Deus est unde malum, si non est unde bonum ?

Si Dieu est, d’où vient le Mal ? S’il n’est pas, d’où vient le Bien ?

Gottfried Wilhelm von Leibniz
Essais de théodicée sur la bonté de Dieu, la liberté de l’homme et l’origine du mal – Amsterdam – 1710

3 réflexions sur « Théodicée »

  1. Au terme de cette journée, j’avoue que cette théodicée a beaucoup tourné en boucle dans ma tête. C’est sûr que les deux commentaires précédents ne sont pas terribles, encore moins transcendants. Je ne suis pas Leibniz, ni Kant, ni même un philosophe amateur, et modestement ma conclusion est que la théodicée de Leibniz est incontournable et ne fonctionne que parce qu’elle engage le divin, l’inverifiable et les valeurs philosophiques qui s’y rattachent, mais ne peut pas fonctionner avec toute autre considération, mathématique par exemple. Je peux maintenant me coucher la conscience tranquille.

  2. Pas terrible en effet. Essayons une autre: « Cher ami, je vous pose cette théodicée: si Leibniz, vous connaissez Leibniz bien sûr, prouve l’existence de Dieu par le Bien et le Mal, que pensez-vous du dernier Depardieu et passez-moi le sel avant de répondre, si vous voulez-bien? » Je sais, de pire en pire. Même affligeant!

  3. Ah! J’ai appris un nouveau mot ce matin: Théodicée. Bon d’accord, j’aurais pu l’apprendre il y a longtemps et les principes qui vont avec si je n’avais pas dormi durant mes lointains cours de philo. Merci, Philippe, pour cet apport culturel, mais aussi Wikipedia pour les explications immédiates. J’arriverais bien à replacer le mot, théodicée, dans une conversation mondaine parisienne. Par exemple: « Si Hollande est président d’où vient le chômage? S’il ne l’est pas, d’où vient le plein emploi? ». Pas terrible! Faut que j’en trouve une autre.

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