Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinema (38)

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La femme du boulanger
Marcel Pagnol – 1938

Non, ce n’est pas la scène de la chatte Pomponette que je vais vous donner, mais une scène moins connue, mais plus drôle et merveilleusement jouée par toute la bande à Pagnol.

La femme du boulanger est partie avec un beau berger et, depuis, le boulanger ne fait plus de pain. Alors, tout le village recherche vainement les deux amants pour ramener sa femme au boulanger. Mais voilà que Maillefer les a vus. Il sait où ils sont et il va le dire. Mais, Maillefer, « c’est une vraie tête de bourrique ! »

Note de l’Éditeur : si le bandeau en partie haute du journal ne vous plait pas, cliquez sur le titre du journal et il changera. Étonnant, non ?

Accessoirement : la page WHAT THE HECK a été modifiée, légèrement, mais quand même !

Encore plus accessoirement : la page MODE D’EMPLOI aussi.

Et enfin, la citation du jour : « Selon Mélenchon la retraite à 60 ans libérerait 830 000 postes, on se demande si c’est Piketty qui lui donne ces chiffres » (Marc Fiorentino)

 

2 réflexions sur « Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinema (38) »

  1. Bonjour Ariane. Le film de Pagnol est tiré d’une nouvelle de Giono. D’après ce que je sais sans l’avoir lue, dans la nouvelle, les personnages sont beaucoup plus durs que Pagnol ne les a faits. En l’occurrence, dans son film, il n’aborde que légèrement la question de la jeune épouse du gros bonhomme allant satisfaire ses sens avec un beau berger, autrement celle de la soumission et de la libération de la femme. A son époque, cette question n’était pas en vogue et de toute façon, ce n’était pas son sujet. Ce qu’il a voulu faire, et ce qu’il a réussi à faire, c’est émouvoir le public avec un gros bonhomme débordant d’amour et de bonté joué par Raimu au sommet de son métier. Il a voulu aussi amuser le public en peignant les personnalités du village, toutes différentes, parfois ennemies, s’alliant pour retrouver la femme du boulanger qui ne veut plus faire de pain tant que sa femme ne lui aura pas été rendue.

  2. Merci Philippe pour tous vos partages. J’ ai lu assez tôt sans rien connaitre encore des affres de la passion, La Femme Du Boulanger, que mes parents avait dans leur bibliothèque hétéroclite. Par contre, je ne connaissais pas la version filmée, sauf peut-être avais-je vu des extraits, car je me souviens à présent du personnage du boulanger et de m’ être dit alors, mais à quoi s’ attendait ce vieux bedonnant, d’ une bien plus jeune épouse (aux désirs inassouvis) , qui ne pouvait se contenter avant l’heure, du rôle d’ épouse rangée, d’ un mari certes bon comme la pâte de son pain , mais n’inspirant aucune passion.

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