3 réflexions sur « L’ascension de l’Empire Romain en 4 images »

  1. Ceci explique cela, hihihi!!
    Je retiens le titre du livre, pour plus tard…
    Actuellement, me voilà plongée dans l’excellente « Histoire des américains » de Daniel Boorstin, 1605 pages sur papier bible, mais extraordinairement intéressant.

  2. Tout à fait d’accord avec ton commentaire sur l’exagération qui consiste à inclure l’Ecosse dans l’Empire Romain. Je crois en connaître l’explication.
    Il me semble que les quatre panneaux que j’ai photographiés, et dont les dimensions doivent être de l’ordre de 4×3 mètres, sont situés Via dei Fori Imperiali, l’avenue qui relie la Piazza Venezzia au Colisée, ont été installés par Benito Mussolini, pour exalter la puissance de l’Italie à travers celle de la Rome Antique, d’où la générosité des frontières. Quoi qu’il en soit, ça reste très étonnant : empire immense, parfaitement administré pendant plusieurs siècles, à une époque où on ne se déplaçait qu’à pied, à cheval ou en bateau et où l’espérance de vie était faible. (Lire : Histoire de la Rome Antique par Lucien Jerphagnon, philosophe et historien, superbe et pas ennuyeux du tout, malgré ses six ou sept cent pages)

  3. Incroyable, cette expansion!
    Cependant, mettre l’Ecosse sur la carte des conquêtes semble un tant soit peu abusif…
    Les Romains n’y furent que de 71 ap J.C. à 213, mais leur influence et leur domination ne furent jamais continues. En effet, l’apogée de la domination romaine fut la bataille du mont Graupius, en 84 ap. J.C. après quoi, à force de batailles et révoltes, les « calédoniens », comme les appelaient les romains, les firent reculer jusqu’à la ligne nord de l’Angleterre (dite Bretagne), où Hadrien fit ériger le mur de pierre qui porte aujourd’hui encore son nom.
    Il fut tenté d’autres incursions et campagnes militaires, et Antonin se dépêcha de faire construire un autre mur, plus avant sur le territoire écossais, mais cette avancée fut de très courte durée: entamé en 139, il mit 12 ans à être achevé, mais la position fut abandonnée dès 160, pour en revenir à la frontière que constituait le mur précédent.
    L’influence romaine, dès ce moment, s’amoindrit. Dès 210 ou 211, on peut la dire inexistante, et en 213 ap. J.C. , les romains admettent que le nord de la Grande Bretagne ne fait plus partie de l’empire.
    Donc, techniquement, vu la date de la quatrième carte, oui, le pays des pictes, Scots et autres caledonii, fait partie de l’Empire… Mais si peu.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *