The French Dispatch – Critique aisée n°220

Critique aisée n°220

The French Dispatch
Wes Anderson – 2021

Avertissement : Cette 220ème critique est publiée dans l’édition vespérale car  elle n’est pas une véritable « Critique aisée ». . Le texte en est bien trop court et dépourvu de nuances pour paraitre dans l’édition du matin. Et encore ! J’ai été tenté, un instant, de le réduire à son incipit : « Un film à la fois épuisant et ennuyeux » !

Un film à la fois épuisant et ennuyeux :

– une voix off incessante au débit précipité qui débite dans le style d’Amélie Poulain une incompréhensible histoire, ou peut-être trois, je ne suis pas certain.
– un manièrisme agaçant dans le jeu des personnages principaux, et pour les autres,
– un défilé de comédiens, fameux, grimés, entr’apercus, sans véritable rôle, sans autre fonction que celle de vous amener à tenter de les reconnaître dans les dix secondes de leur présence à l’écran,
– des décors copiés-collés d’un film de Jacques Tati ou alors de Jean Pierre Jeunet, mais dont les couleurs auraient passé avec le temps.
– Un souci esthétique omniprésent et oppressant, auquel d’ailleurs le film est sacrifié, avec, parfois, il est vrai, de très belles images, composées avec grand soin.

On en sort fatigué, agacé mais heureux.

– fatigué par les efforts qu’on a faits pour tenter de suivre une intrigue qui n’existe peut-être même pas,
– agacé de n’avoir rien compris,
– heureux que ce soit fini et que, sur le Boulevard, il fasse encore jour.

Sinon, ce serait trop triste.

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