Photos souvenirs – 9

Il n’y a guère de plantes qui s’entendent aussi bien et qui soient aussi intimement liées que la tomate et le basilic. Non seulement forment-elles un couple admirable en cuisine, mais de plus, elles constituent un duo inséparable au jardin. En effet, le basilic a la réputation de stimuler la croissance de la tomate et d’en améliorer la qualité. Ceux qui pratiquent l’agriculture biologique n’hésitent donc pas à en planter au pied de leurs plants de tomates. En outre, cet aromate repousse les mouches et les moustiques, et, quand il est en fleurs, il attire les abeilles, ce qui favorise la pollinisation des autres plantes du jardin

***

Je me souviens du nom de ce dentiste qui avait succédé au docteur Janvier, un ami de mes parents, chez lequel j’ai passé tous les jeudis après midi de mon enfance. C’était un véritable sadique qui ne faisait jamais d’anesthésie locale sauf quand la douleur vous faisait tomber dans les pommes (comme cela m’était arrivé une fois).
PS1 : en réalité, ce dentiste ne s’appelait pas Beaurepaire mais Beauvilain
PS2 : Repaire fait partie du patronyme de mes aïeux paternels, les Arbellot du Repaire, comme me l’apprit récemment Jean-Marie, un ami généalogiste. Mon père, cet incompris, souhaitait se faire appeler Jean Mallet du Repaire de Vireloup, ce que ma famille considéra toujours comme une galéjade.

L’injection induisant parfois une certaine douleur, nous appliquons un gel anesthésiant sur la zone, puis nous vous faisons respirer pendant la piqure un gaz appelé protoxyde d’azote. Le gel anesthésiant fait disparaitre la sensation douloureuse causée par le passage de l’aiguille à travers la gencive. Quant au protoxyde d’azote, il a la capacité de réduire la sensation douloureuse liée à la piqure et de provoquer une sensation de bien-être. L’anesthésie dentaire et les soins qui la suivent deviennent alors véritablement sans douleur !

***

Valois est un nom d’une grande noblesse. La réalité est moins flatteuse : la royauté des Valois n’a guère brillé par son intelligence et sa lucidité. Leur célébrité, ils la doivent à la saga de Maurice Druon, Les Rois Maudits. Sans lui, ils seraient restés Les Rois Mauvais. J’ai connu d’autres Valois, marchands d’art rue de Seine. Eux non plus ne m’ont pas laissé un souvenir ineffable.


Longtemps l’Histoire a présenté les Valois, qui régnèrent sur la France pendant plus de deux siècles et demi, comme une race de rois, souvent aimables, protecteurs des arts et des lettres, mais débauchés, rusés et cruels.
Voyant sa dynastie s’éteindre, le dernier roi Valois, Henri III, a la sagesse, avant de mourir en 1589, de désigner comme successeur un autre descendant de Saint Louis, Henri de Bourbon, le futur Henri IV.

Lorenzo dell’Acqua

Bientôt publié

31 Oct, 07:47 Sacrée soirée ! (26)
1 Nov, 07:47 ¿ TAVUSSA ? (81) : ODEON 84 00
1 Nov, 16:47 Rendez-vous à cinq heures : Jim fait le pont (10)
2 Nov, 07:47 Land Art

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *