Photos souvenirs – 6

Lorenzo poursuit son pèlerinage des bistrots évocateurs de souvenirs

Ce n’est ni à la lignée royale ni à l’alcool que me fait penser cette enseigne mais au quai Bourbon sur l’île Saint Louis. Ah, l’Ile Saint Louis, en voilà un voyage à faire absolument ! En guise d’introduction, il faut lire les ouvrages des auteurs qui en ont le mieux parlé et qui sont tous américains : Henry Miller (Lettres à Emil), John Dos Passos (La Belle Vie), Gertrud Stein (Paris, France), Janet Flanner (Chroniques d’une américaine à Paris), et surtout Ernest Hemingway dont l’émouvant Paris est une Fête est pour moi le plus beau livre jamais écrit en hommage à ma ville.Extraits de Wikipédia : Si l’expression « Génération perdue », inventée par Gertrude Stein, ne représente pas à proprement parler un mouvement artistique avec ses codes ou une philosophie propre, elle évoque tous ces jeunes gens qui ont fait ou subi la Grande Guerre, ont une vingtaine d’années et ne se retrouvent plus dans cette prude et austère Amérique. Ils se réunissent autour de Gertrude Stein, grande papesse des arts et des lettres américaines, installée à Paris depuis le début du XXe siècle, et de Sylvia Beach, gérante de la librairie Shakespeare and Company, lieu de ralliement de cette petite communauté d’expatriés. Au tournant des années 1920, Paris est l’une des villes les plus attractives de la planète, en terme de liberté de pensée et d’innovations. 

 

 « Aux Petits Chandeliers » était un restaurant de cuisine réunionnaise à deux pas de chez mes parents où nous allions souvent y dîner. Le menu me faisait rêver et en particulier la rougaille boucané et le cari de bichiques. Plus tard, j’y emmenai mon père quand il était seul à Paris, triste et déprimé. A plus de 80 ans, il partit en voyage à la Réunion avec son ami Francis alors qu’il n’avait jamais pris l’avion de sa vie. Il prit une deuxième fois l’avion pour aller cette fois à Tahiti et, plus précisément, aux Marquises se recueillir sur la tombe de Gauguin. Pour un incroyant de son âge, c’était un surprenant pèlerinage.

 Internet : Aux petits Chandeliers est le premier restaurant réunionnais de Paris créé il y a plus de quarante ans par la famille Lakermance.

 

Non, je ne délire pas …. Il s’agit même d’un lieu d’une grande importance pour moi, le Liancourt, situé à l’angle de la rue Boulard et de la rue Liancourt, dans le quatorzième arrondissement. Etudiant en médecine, je vivais alors dans un petit studio au troisième étage de cet immeuble. Avant les sous colles d’internat, nous allions souvent dîner dans ce petit restaurant au rez de chaussée tenu par une femme toujours de noir vêtue au surpoids indiscutable. Mon plat préféré était le foie de veau provençal, la spécialité de la maison. C’était un réel dépaysement pour nous pendant cette époque laborieuse. Avant de finir sous les décombres, il était devenu un restaurant turc où je ne suis jamais allé.

Mai 2020 : Un incendie a ravagé dans la nuit de vendredi à samedi un restaurant situé à l’angle des rues Boulard et Liancourt dans le 14e arrondissement de Paris. Le restaurant se trouvait au rez-de-chaussée d’un bâtiment de trois étages. A leur arrivée, les pompiers ont pu procéder à deux sauvetages. « Le bilan fait état d’un blessé léger« , a indiqué Claire Boet, lieutenant-colonel de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. L’incendie a commencé à se propager dans les escaliers de l’immeuble et des renforts ont été appelés, selon la BSPP. Une cinquantaine de pompiers ont lutté contre le sinistre. Le feu est éteint mais les pompiers poursuivent leur surveillance.  

L’Hydrophobe s’appelait jadis, il y a très longtemps, Les Marroniers. Son nom actuel n’est pas celui d’un pays, mais celui d’une maladie orpheline que j’ai du attraper au cours d’un voyage lointain. Je me souviens être allé dîner dans ce restaurant avec mes parents et leurs amis les Pasche. Je crois qu’à cette époque, il s’y faisait de la cuisine traditionnelle française qui avait une très bonne réputation. Son enseigne a changé et j’y suis retourné récemment : la cuisine est excellente, la carte réduite et le personnel microscopique. Même si ce n’est plus le restaurant de mon enfance, son nom a surnagé, si j’ose dire.

Extrait de Wikipédia : En chimie et en physique, une substance est dite hydrophobe (« qui n’aime pas l’eau ») quand elle repousse l’eau ou est repoussée par l’eau. Les produits hydrophobes sont souvent lipophiles (solubles dans les corps gras), mais insolubles dans l’eau.

NDE : L’Hydrophobe est définitivement fermé depuis plus d’un an. Les travaux sont en cours pour en faire une Pizzeria, parait-il. Une de plus.

Bientôt publié
12 Sep, 07:47 Aux coiffeurs…
13 Sep, 07:47 Sacrée soirée (10)
14 Sep, 07:47 ¿ TAVUSSA ? (78) : Antivax et Antipass, faut-il vivre avec ?
14 Sep, 07:47 Tableau 363

 

2 réflexions sur « Photos souvenirs – 6 »

  1. J’ai déjeuné ou dîné parfois aux Marroniers boulevard Arago avec mes parents ou mon grand-père (un habitué) avant qu’il devienne l’Hydrophobe dans les années 50-60.

  2. Moi j’aurais appelé l’Hydrophobe « WD40 ». Tout le monde connaît ce produit magique qui veut dire Water Dispersement et 40 car son inventeur a réussi la mise au point définitive de sa formule au 40 ème essai.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *