Rendez-vous à cinq heures : la guerre des mots

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Un Incipit à faire peur

Vous savez bien sûr que la première phrase en gras du texte ci-dessous est de H.G. Wells. C’est celle de son roman La guerre des mondes

La  guerre des mots
par Claude

Personne n’aurait cru, dans les dernières années du XIXe siècle, que les choses humaines fussent observées, de la façon la plus pénétrante et la plus attentive, par des intelligences supérieures aux intelligences humaines et cependant mortelles comme elles ; que, tandis que les hommes s’absorbaient dans leurs occupations, ils étaient examinés et étudiés d’aussi près peut-être qu’un savant peut étudier avec un microscope les créatures transitoires qui pullulent et se multiplient dans une goutte d’eau. Que je puisse en arriver à concevoir un dispositif si perfectionné et que nous conservions également l’efficacité habituelle, l’exigence que l’ingéniosité demandasse à toutes les spécialités ne pusse s’exécuter sans assistance logiciel de conception. Qu’il ne fusse pas simple d’en arriver à ses fonctionnalités prédites et que la vérification de toutes les figures de configuration devinsse beaucoup plus considérable puisque les points de bascule furent d’autant plus nombreux dans les points d’accès se succédant . Comme si la multiplication pusillanime de tout ce qu’ils observassent se multiplia goutte à goutte sans avoir à ce que rien ne se rétractasse . Que de la dite observation ne se devinasse que l’observateur soit l’observer. 

Cependant nul conclusion ne vinsse pour couper le cours des choses de façon que l’entropie démontrasse la puissance des fonctionnalités attendues. Tout ce qui comptait pour certains fusse que ce qu’ils fissent ne parvinsse à n’être qu’alibi  dans la valeur qu’encourusse  la tâche dans laquelle ils engamassent la première étape. L’observateur présomptueux que ne se fisse se limiter qu’à cette étape et ne comprisse que cela, était bien la limitation de ce que la conclusion rendisse dans son rapport puisque comment en arriver à savoir réellement si l’observer eusse vraiment cette intention dans l’application de ses tâches ou un occultation des finalités de l’application qu’ils missent à être productif. 

Car les transitions sont inhérentes à toutes évolutions  néanmoins que de la cristallisation de l’intention également. Que ce qui est mortel fisse ses ravages le devancer ne fisse que davantage de ravage, si sans que s’appêicât la finesse de ce qui eusse vraiment de l’importance fusse l’attention, mais pas seulement , la bienveillance qui l’accompagne  parce que la « rouviance » , que j’écrivisse un moment en wallon, glace tel que je me rappelasse chantâmes Julos Beaucarne.

Bientôt publié

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6 réflexions sur « Rendez-vous à cinq heures : la guerre des mots »

  1. À Edgard:
    L’énigme est que c’est un jeu ou un enjeu. L’avenir est incertain.

  2. À Bételgeuse:
    C’est à dire que le narrateur décrit l’état mental que les intelligences supérieures suppute chez les humains observés et l’horreur que cela inspire.
    Donc en supposant que les humains connaissent ce fait d’être observés pour échapper à l’observation ils utiliseraient leurs tâches pour en arriver en une possibilité d’y échapper ou, comme ils ne sont pas au fait puisque la dimension dans laquelle l’intelligence supérieure est très différente, la subjectivité de cette observation s’explique comme étant un exécution de tâche devenant un prétexte d’alibi pour échapper au sentiment d’être observé et de produire pour produire, sans que cela prenne une valeur réel de travail et d’accomplissement.

    C’est tout ce que la suggestion, qu’amène le fait qu’un savant observe au microscope, une myriade d’êtres qui ne se savent pas observés et s’exécutant sans le moindre sentiment. En les traitant comme des choses on arrête nos conclusions sur un fait. Mais comme ces choses, en l’occurence les humains, ont des buts indépendants de l’observateur et ici un proverbe dit comparaison n’est pas raison, l’observateur devient l’observé puisque le but est de générer une performance au dessus de la performance déjà connue en développant une efficacité inégalée la transition à un dispositif distinguant les prédictions de la programmation d’un système. Pour l’intelligence supérieure cela ne peux se voir qu’en laissant aller ce qu’elle observe et constater la rétractation du développement de l’observé humain qui entame son ingénieuse recherche.

    Mais soyez rassuré je pense sérieusement que le dernier paragraphe soit franchement optimiste.

  3. C’esst quoi exactement ce gag de l’imparfait du subjonctif ?

  4. Intéressant. Mais il y a une phrase qui m’échappe. C’est celle-ci :
    « Tout ce qui comptait pour certains fusse que ce qu’ils fissent ne parvinsse à n’être qu’alibi dans la valeur qu’encourusse la tâche dans laquelle ils engamassent la première étape. »
    Claude pourrait-il (ou elle) nous l’expliquer ?

  5. Effectivement ! Pas rassurant du tout ! Une guerre qui fait vraiment peur…

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