Rendez-vous à cinq heures avec l’Entre-deux selon Jim

La page de 16h47 est ouverte…*


Comme vous l’avez compris, je l’espère, les textes en gras sont l’incipit et l’excipit d’ À la recherche du temps perdu, et ce qui est entre les deux est de Jim.

Mais il y a une différence notable avec les deux tentatives précédentes. Celle de Jim est faite avec le véritable excipit de la Recherche et non avec celui de l’avant dernier volume, vessie que la Rédaction vous a fait prendre pour une lanterne. Donc, voici avec la véritable fin du Temps retrouvé : 

Longtemps, je me suis couché de bonne heure,
non par envie, mais motivé par la nécessité de me lever de bonne heure le lendemain matin afin d’arriver suffisamment tôt au bureau pour y achever, non une œuvre, mais les responsabilités qui étaient les miennes, dans les diverses sociétés dispersées en France ou ailleurs, cependant la plupart du Temps sous l’égide d’un patron revêche, rarement suffisamment imaginatif pour adhérer à des idées novatrices car beaucoup plus motivé par la recherche de ne pas faire de vagues qui puissent nuire à leur carrière tout en s’attribuant les mérites de tous les succès, une situation que je subissais malgré tout car le soir venu je me couchais, tel le grand artiste que je rêvait d’être, avec cette pensée lancinante et réconfortante que
si du moins il m’était laissé assez de temps pour accomplir mon oeuvre, je ne manquerais pas de la marquer au sceau de ce Temps dont l’idée s’imposait moi avec tant de force aujourd’hui, et j’y décrirais les hommes, cela dût-il les faire ressembler à des êtres monstrueux, comme occupant dans le Temps une place autrement considérable que celle si restreinte qui leur est réservée dans l’espace, une place, au contraire, prolongée sans mesure, puisqu’ils touchent simultanément, comme des géants, plongés dans les années, à des époques vécues par eux, si distantes — entre lesquelles tant de jours sont venus se placer — dans le Temps.

*(…) RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES pourrait être l’occasion pour vous de reprendre cette expression, à propos de tout, de rien, d’un évènement, d’un film, d’un animal (plus de veaux svp), du temps qu’il fait. Un texte de fiction, un souvenir, un poème, un coup de colère ou d’enthousiasme sur la vie qui va, un peu tout ce que je fais en tant que rédacteur quasi unique du JdC. L’avantage du RENDEZ-VOUS par rapport au commentaire d’article est que vous serez libérés de l’obligation de rester à peu près dans le cadre du sujet de l’article.
Ça pourrait marcher comme ça : vous écrivez votre machin en Word, vous lui donnez un titre et si vous le souhaitez, vous y joignez une photo vous m’envoyez le tout par email en me précisant quelle signature vous souhaitez voir apparaître sous le texte, votre pseudonyme ou votre vrai nom. (…)
(JdC du 13/05/2020 — Extrait))

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