Retour de Campagne (34)
Le jeu du Bureau des légendes
Puisqu’il faut bien passer l’temps en attendant qu’ça passe, voici encore un nouveau jeu. Mon imagination n’arrêtera-t-elle pas de me surprendre ?
Ce jeu, je l’ai nommé « Le Bureau des légendes ». J’ai hésité avec « À quel titre ? », mais c’’était un peu court, jeune homme ! Alors, va pour le Bureau des légendes.
Vous allez, peut-être, comprendre : vous connaissez ces cartes postales dont le légende est quelque chose comme
Retour des pêcheurs de moules à Cancale
ou
Vendanges dans le Bade Wurtemberg
ou bien ces tableaux dont le titre est du genre :
Coucher de soleil sur l’Adriatique
ou
Pont sur le Rhin à Montalivet les bains
Alors voilà je vous propose quelques photos et vous leur donnez une légende, autrement dit un titre que l’image vous suggère.
Un exemple : voici une carte postale représentant un bateau-mouche passant sur la Seine devant la Conciergerie. Je lui ai donné la légende qui figure sous la photo.
Course de kayak devant Carcassonne
Pigé ?
Voici donc les images que je vous propose. À vous de leur trouver une légende.
Légende 1
Légende 2
Légende 3
« préoccupe » est un peu faible, d’après Lariegeoise
Hélas, hélas ! Est-ce le fruit de mon caractère fantasque, la conséquence d’une paresse atavique ou l’effet de la fermeture des cafés, toujours est-il que le Cujas n’avance plus guère. Bien que le chapitre 8 consacré à Cambremer soit achevé depuis une dizaine de jours, je ne le publie toujours pas pour deux raisons : 1) je ne suis pas arrivé au bout de ce qui est en stock à Anticythère et 2) je me réserve le droit de modifier encore Cambremer en fonction de ce qui me viendra comme idées pour le chapitre 9.
Donc, le Cujas avance, mais peu, et masqué. La réalité, c’est que je procrastine : j’écris des textes sur les mouettes du Luxembourg ou sur le boson de Higgs, je concocte un nouveau jeu. Ça ne me prend pas beaucoup de temps, ça m’occupe, et tant pis si ça préoccupe mes lecteurs.
C’est toujours les mêmes qui bossent !
alors tu veux ou tu veux pas?
On nous prive de goûter pour cause de travail d’écriture ; on se fait presque reprocher d’y prendre goût… on nous dit je travaille mon Cujas, et puis boum , rebelote le jeu des légendes …
Panne d’inspiration?