RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (72)

RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (72)

15/09/2020

Abbott et Costello

Évidemment, pour apprécier ce sketch de 1953, il va vous falloir réviser à la fois votre anglais et vos règles du baseball. Mais quand vous aurez fait ça, vous verrez, c’est le sketch le plus dingue jamais vu. Je ne me lasse pas de l’écouter.

Pour vous donner un indice, le sketch joue avec les noms étranges des joueurs des trois bases :
Pour la première base, le nom du joueur est WHO
Pour la deuxième, le nom est WHAT
Et pour la troisième, le nom est IDUNNO (I don’t know)

WHO’S ON FIRST

3 réflexions sur « RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (72) »

  1. C’est vrai que ce sketch est l’un des plus drôles depuis toujours là-bas, d’abord parce que c’est du Abbott et Costello, inimitable, ensuite parce qu’il s’agit de baseball, probablement le plus américain de tous les sports (après le basket ball aujourd’hui peut-être), à observer au stadium, ou à la télévision, ou sur le local field ou s’affrontent les enfants sous le regard attendri et fier des parents. Mais surtout, pour comprendre ce sketch et en rire, il faut connaître les règles du jeu, et c’est pas évident pour n’importe qui qui n’est pas américain

  2. Merci, Philippe, de nous avoir ressorti cette merveille d’humour.
    Quel rythme! Quelle envolée! Quelle inventivité! La seule chose qui s’en approche est le Sens Dessus Dessous de Raymond Devos qui, cependant, n’est qu’un monologue.
    « Ok, so when you pay off the first baseman every month, who gets the money? »
    « Yes, every dollar of it! »
    De bout en bout, tout fait sens. L’écriture comme l’élocution sont remarquables.
    Sans doute l’un des sketches les plus drôles de tous les temps!

  3. Malheureusement, Philippe-Henri II de Coutheillas de Champ du Faye et des P et C, un type bien sous tous les rapports d’après son épouse (si, c’est vrai, elle dit ça, même à jeun), ne parvint jamais à se départir d’un snobisme intellectuel décadent : il est le seul germanopratin de mes connaissances à comprendre les sketches désopilants en langue anglaise datant des années vingt (à peine audibles) alors que j’étais encore au stade d’embryon asexué dans les ovaires de Madame ma Mère. Moi, les sketches en question, je n’y comprends que dalle malgré des études secondaires fort brillantes au célébrissime lycée Louis-le-Grandissime. Voilà pourquoi, demain matin vers 7 heures, au lieu dit des « Carmes des Chaux », aura lieu un duel à l’épée, puisque je suis l’offensé, jusqu’à ce que mort s’en suive. Merci de ne pas divulguer aux gardes du Cardinal le lieu du jugement de Dieu dont la sentence me parait, hélas pour lui, hautement prévisible. Prévoyant et généreux de nature, je vous serais reconnaissant de réviser votre « Notre Père » et votre « Je Vous Salue Marie » parce que cet impudent anglophile-hip en aura vachement besoin.
    Lorenzo dell Bojolais New.

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