Journal de Campagne (26)
Vendredi 10 avril 2020 – 16h43
J’avais totalement oublié de vous dire que j’avais nettoyé ma terrasse. Ce fut pourtant un évènement marquant parmi les autres évènements de cette saga de campagne dont on ne sait pas vraiment sur combien de trimestres elle va s’étendre. Un évènement si important que sa narration ne pourrait entrer dans le cadre limité de ce Journal de Campagne. Je vous le narrerai donc demain matin dans tous ses détails à 7h47.
Mais revenons à des évènements de moindre importance : hier, il a fait beau. Moins beau qu’avant-hier, mais beau quand même. Et hier, les voisins n’ont pas écouté de musique. Pas de Reggae, pas de Techno. Depuis avant-hier, l’herbe ne s’était pas assez allongée pour qu’il soit justifié de ressortir la Wolf A80PROK.
C’est très bien tout ça, vraiment. J’ai pu rester une bonne partie de la journée sur la même chaise longue sous le même parasol. J’ai même pu achever mon Couleur Café consacré aux Deux Magots. Un peu long, c’est vrai, mais comme disait l’autre : « je n’ai pas eu le temps de faire bref ».
Donc mon journal d’aujourd’hui, mon actualité d’hier, c’est ça :
Pelouse impeccable ou terrasse impeccable, ça ne change rien au problème. Avec des démonstrations photographiques pareilles, nous les hommes, on passe chez nous pour des fainéants.
PS) elle n’est pas verte comme la notre, votre terrasse ?
Des photos dans les commentaires, c’est techniquement impossible. Le Journal des Coutheillas a ça en commun avec Le Monde, Le Figaro, Le Figaro littéraire, La Croix, The Times, The New York Times, The New York Herald Tribune, Libération et le Journal de Mickey.
Par ailleurs, je ne vois pas en quoi la photographie de deux cerisiers est une exhibition de mes prouesses. Cette photo-là, c’est pour demain.
veinard,d’etre à la campagne et de pouvoir s’allonger sur une chaise longue.
Ici en ville, nous commençons à trouver le temps long.
et le beau temps devient insuportable.
Vivement la pluie,ce qui devrait etre la normalité pour un vendredi saint.
Ah mon bon Monsieur,même le Bon Dieu est aux abonnés absents.
Qu’allons nous devenir?
La brouette cache le tas de détritus de plastique je vais bruler dès que le vent sera au Sud (Mon voisin est au Nord).
Je réitère avec force ma récrimination : Il est absolument scandaleux que toi seul aies le droit de mettre des photos au jour le jour sur ton blog.
Tu te permets encore ce soir de nous infliger sans vergogne une photo de tes prouesses physiques comme nettoyeur de terrasse ensoleillée.
Elle te met outrageusement en valeur, comme ça, en passant, comme si de rien n’était. C’est déloyal, comme le soulignait également une autre lectrice. Elle et moi, nous avons aussi très bien nettoyé notre terrasse mais comment le prouver ? Nous en sommes réduits à rédiger des textes compliqués dont nous devons vérifier l’exactitude de l’orthographe et des expressions pendant des heures alors qu’avec une seule photo nous pourrions en dire bien plus de l’état impeccable de nos terrasses.
Lorenzo dell’Acqua et la dame dont je n’arrive pas à retrouver le nom sont d’accord avec moi
PS Lorenzo remercie Philippe de supporter sa logorrhée de désœuvré …
D ou la difficulté de tenir un journal quand il ne se passe rien… stoïciens par obligation , nous sommes sans doute trop avancés en âge pour en tirer une philosophie quelconque: une certitude le ménage est devenu tendance eT voir mon gendre , l éditeur , nettoyer les vitres en weston et chemise faite sur mesure, me ramène Toujours à Boris , l idole de ma jeunesse dont je cherchais désespérément à visiter l appartement cité Veron.
J avais presque abouti, c eut ete sur RV : le covid a frappé….
L’autre bonne nouvelle c’est que les cerisiers sont en fleur. Pourvu qu’il ne gèle pas.
(PS: faudra me ranger cette brouette qui fait désordre dans un jardin bien propre.)