Journal de Campagne (12) et Nouvelles du Front (17)-27/03/2020

Journal de Campagne (12)
Vendredi 27 mars 2020

 Hier, en fin d’après-midi, après avoir admiré une dernière fois mon tas de bois et répondu aux quelques commentaires que mon billet précédent avait déchainés, j’ai regardé une vingtaine de minutes d’une émission-débat sur L.C.I. Je vous en parlerai tout à l’heure.

Mais avant ça : merci à ceux qui se donne la peine de rendre accessible aux lecteurs du JdC le récit de leurs aventures covidiennes et leurs remarques sur la vie en général ou en particulier. Pour les autres, il semble qu’il existe une barrière psychologique, une sorte de distanciation sociale, une pudeur ou une timidité qui les retient de faire connaitre leur avis au cercle restreint des lecteurs du JdC. C’est particulièrement étonnant à une époque où tout un chacun partage la moindre de ses émotions avec le reste du monde par voie de Facebook et d’Instagram, sans parler des gags désopilants venus d’Afrique du Sud et des gentils petits chats tombant d’une table à repasser.

Ceci dit, j’ai donc suivi une vingtaine de minutes d’une émission-débat sur LCI, menée par David Pujadas.
Le sujet était bien sûr le Coronavirus, le développement de l’épidémie en France, la comparaison de son évolution avec celle des autres pays, l’efficacité du confinement, et toutes ces dont choses dont nous avons à présent une grande habitude. A part le meneur de jeu, participaient au débat trois hommes de science (médecin, spécialiste ou chercheur) et une journaliste que l’on voit souvent sur les plateaux mais dont je suis incapable de vous dire le nom. Vous la reconnaitrez sans peine : elle ressemble à une vieille marionnette et elle sourit tout le temps.
Les nouveautés du jour, c’était d’une part la lueur d’espoir qui nous vient de l’Est et qui semble confirmer qu’une fois le pic passé, ça se tasse comme on dit vulgairement et puis après ça descend. La deuxième nouveauté, c’était que les nombres de morts atteints n’étaient pas ceux qui étaient envisagés au départ.
Sans vouloir critiquer Pujadas, dont je trouve qu’il a fait beaucoup de progrès depuis qu’il est passé sur LCI, c’était presque comique de voir le journaliste tenter de mettre en valeur ces signaux positifs tandis que les spécialistes tentaient aimablement mais obstinément de freiner son enthousiasme. Leur souci apparaissait clairement à travers leurs propos calmes et pondérées : ne pas donner l’impression aux téléspectateurs que c’est gagné, que quinze jours de confinement déjà effectués plus une petite semaine de confinement assoupli à venir seraient largement suffisants, « parce que, bon ,hein, on a fait des efforts et il est temps qu’on soit payé de retour, non mais sans blague… » A chaque fois, et elles furent nombreuses, que le petit David posait à l’un des spécialistes une question comme : « Alors, Docteur, ne me dites pas que ceci ou cela, ce n’est pas bon signe quand même ! », l’homme, ne faisant même pas semblant de répondre à la question et revenait avec insistance sur le fait que le confinement devait être prolongé et durci. Je l’ai cru volontiers.

Et puis, le plateau en est venu à parler de l’exode des Parisiens à l’annonce ou au lendemain du confinement.
Je ne sais pas pourquoi, mais on ne parlait que des Parisiens partis à l’Ile de Ré (dont un ami me dit d’ailleurs tous les jours qu’elle est déserte). Les Lyonnais ne seraient-ils pas partis vers le Midi ni les Bordelais vers le Bassin ? Il n’y en avait que pour Paris et Ré.
Les spécialistes ont platement souligné l’hérésie évidente que constituaient sur le plan épidémiologique tous ces gens entassés dans les gares et dans les trains. Mais là, ma souriante marionnette a cessé de sourire pour stigmatiser l’incivisme de cette partie de la population, celle qui vit à Paris et qui dispose de résidences secondaires. Elle a même parlé de planqués. Choquantes les images de la gare Montparnasse, c’est vrai, mais choquante aussi l’application à ces gens du vocable planqué, celui-là même qui désignait autrefois ceux qui faisaient jouer leurs relations pour ne pas partir à la guerre.

Il n’est pas question pour moi de minimiser les conséquences que les conditions de cet exode auront sur la santé de ceux qui ont pris le train et sur celle des autochtones. Je n’ai pas les compétences pour en juger (mais ça ne m’empêche pas d’avoir ma petite idée, bien sûr. Comme vous, non ?).

Par contre, sur le plan de la responsabilité, je vois les choses différemment.
Vous avez sans doute perçu un jour que je n’étais pas un ardent défenseur des foules. C’est un lieu commun que partagent énormément de gens quand ils disent : je hais la foule. (Ça me rappelle Desproges quand il disait qu’il était contre le cancer.) Eh bien, moi, c’est vrai, je n’aime pas la foule, et  encore moins les foules.
Je ne me sens pourtant pas le droit de blâmer celles qui se sont précipitées dans les gares, les aéroports et la promiscuité. Elle n’avaient tout simplement pas été suffisamment averties, instruites, guidées, canalisées. C’était un mouvement de foule, et un mouvement de foule, c’est comme une rivière en crue, et une crue, ça se prévoit, ça se canalise ; au besoin on met un gros barrage devant et elle se transforme en lac (oui, je sais, la métaphore n’est pas terrible, mais je n’ai pas beaucoup de temps). On a dit au gens « à partir de demain, vous n’aurez plus le droit de bouger de chez vous, vous serez confinés à quatre dans cinquante mètres carrés sur cour, et cela pendant un temps indéterminé ». Alors les gens, ceux qui avaient un point chute avec un peu d’espace, ils sont partis, les gens. On ne le leur avait pas interdit, au gens. Pour ne pas les affoler, sans doute, les gens, et parce qu’on avait plus peur de la panique que de la contagion, on ne leur a pas dit « à partir de maintenant et pas plus tard que tout de suite, vous restez chez vous et vous n’en bougez plus jusqu’à instructions contraires ».  Comment a-t-on pu ne pas prévoir ce qui s’est passé dans les gares ? Ne pouvait-on l’empêcher, le contraindre, le réduire ?

Au cours des dernières années, vous avez sans doute perçu aussi que je ne fais pas partie des critiques les plus acerbes du gouvernement. Mais là, je l’ai été, critique, et sur ce point je le suis encore. Je l’ai dit à plusieurs reprises, les instructions, les interdictions, les avertissements, tout ça, c’était mou. « Ne faites pas ceci, évitez de faire cela, faites donc plutôt ceci… » c’était mou. « Il y aura des sanctions si vous n’êtes pas sages, trente-huit euros« , mou. Le gouvernement a été mou, mou, mou.

Vous me direz que l’heure n’est pas à la polémique et que c’est ce que je suis en train de faire.
Peut-être, mais fallait pas qu’elle commence, la marionnette.

En supplément à ce Journal de Campagne, vous avez droit aujourd’hui à une chronique « Nouvelles du Front ». Voyez donc :

NOUVELLES DU FRONT – 27 mars 2020

LA BÊTISE AU FRONT DE TAUREAU

Nous avons, pour plaire à la brute,
Digne vassale des Démons,
Insulté ce que nous aimons
Et flatté ce qui nous rebute ;
Contristé, servile bourreau,
Le faible qu’à tort on méprise ;
Salué l’énorme bêtise,
La Bêtise au front de taureau.

Coronavirus :
La CGT lance un préavis de grève
pour l’ensemble du mois d’avril dans la fonction publique

Le syndicat a adressé une lettre au gouvernement pour lancer un préavis dans la fonction publique sur l’ensemble du mois d’avril afin de s’opposer aux mesures mises en place par le gouvernement sur le droit du travail.

Sans commentaire, pour une fois.

(mais vous, vous pouvez en faire)

9 réflexions sur « Journal de Campagne (12) et Nouvelles du Front (17)-27/03/2020 »

  1. Je remets ça, désolé Jim, mais après avoir lu cet article honteux (pour celui qui l’a écrit sans en vérifier l’authenticité) dans les dépêches du Figaro sur le net à propos de la bataille rangée qui aurait eu lieu entre vrais pauvres rétais et riches arrogants parisiens au Leclerc de Saint Martin de Ré où je faisais moi aussi mes courses, je suis envahi par une nausée indescriptible. Ce qui est raconté est faux, je l’ai déjà dit et je le réaffirme parce que j’y étais ce jour-là.
    Alors, entendre les jérémiades de ces pauvres rétais ou bretons m’insupporte. Ce que je vais dire n’est pas pour me faire plaindre. J’ai passé l’âge et je suis heureux de ma vie, de ses peines et de ses joies. Des peines, j’en ai eu ma dose, et des graves, je vous le jure. Mon père est né dans un village perdu du limousin, plus paumé, ça n’existe pas. Ma mère est née à la campagne aussi, en Beauce, de parents marchands de chaussures. Mon père a fait des études au pensionnat de Périgueux seul sans ses parents divorcés. Sa mère oubliait de venir le voir le jeudi et elle oubliait aussi de lui donner l’argent nécessaire pour acheter les livres de classe. Elle était folle mais elle eut une idée géniale : juste avant la guerre, elle l’envoya faire des études de médecine à Paris où il vécut à la Cité Universitaire. Être fait prisonnier le matin de l’armistice, ce n’est vraiment pas de chance mais c’est pourtant ce qui lui arriva. Libéré à condition de regagner son hôpital, il creva de faim, seul à Paris sans le moindre parent. Il perdit vingt kilos qu’il ne reprit jamais. J’ai grandi dans une pièce de huit mètres carrés avec mon petit frère et une jeune fille de la campagne hébergée par mes parents. Je faisais mes devoirs dans la salle de bains. Il ne fallait surtout pas dire le métier de mon père parce que dans les années cinquante, psychanalyste, c’était mal vu. Je n’ai eu ma chambre que l’année de mon bac. DIx ans d’études, quatre ans d’internat où je ne pouvais financièrement pas nourrir ma famille mais heureusement ma femme avait un vrai métier, elle. Moi, je travaillais 10 heures par jour, tous les samedis matins et le dimanche une fois sur trois ou quatre. Je n’ai jamais pu emmener mes enfants en week end dès le vendredi soir. Non, nous ne pouvions partir que le samedi après midi quand je revenais de l’hôpital. Et puis les gardes, être appelé à 3 heures du matin pour aller faire seul une endoscopie avec un matériel hétéroclite sans aide, sans secours, sans infirmière. Et puis les années SIDA que tout le monde a oubliées mais pas moi. Nous risquions notre peau tous les jours dans l’indifférence générale en étant exposé du matin au soir au risque d’attraper cette maladie, mortelle à l’époque, en manipulant le sang des malades, en recevant leur sang dans les yeux ou en nous blessant accidentellement. Enfin l’angoisse en attendant le résultat du test. Et puis à 36 ans, l’hôpital vous remercie. Sans rien. Il faut repartir de zéro dans un monde hostile où les non hospitaliers se vengent enfin et je vous jure qu’ils ne s’en privaient pas, eux qui gagnaient déjà leur vie puisque exerçant depuis dix ans. L’installation, les emprunts, la clientèle à créer. Et surtout, tout le temps, avant, pendant et après, l’angoisse, le stress, la trouille de tuer le patient qui vous a confié ce qu’il avait de plus précieux, sa vie.
    Alors à la fin, quand, passée la cinquantaine, on a réussi à s’acheter avec un nouvel emprunt et grâce à l’héritage de nos parents décédés une petite maison à l’île de Ré ou ailleurs, je dis que c’est mérité et bien mérité. On a passé toute notre vie honnêtement et honorablement. Et je n’accepterai jamais, mais alors jamais, qu’un rétais qui a bénéficié des cinq ou six maisons de ses parents, oncles, tantes, grands parents, comme j’en connais des dizaines, qui en a vendu certaines et qui loue les autres des fortunes, alors qu’il n’a pas fait grand chose de remarquable dans sa vie, ose me traiter, comme je l’ai lu, de sale parisien arrogant et prétentieux venu lui apporter la peste, alors là, non, cela dépasse mon seuil de tolérance pourtant élevé et je craque. Pourtant, je vous le jure, je ne me plains pas et certains savent que j’ai dit et écrit que j’avais une chance inouïe, celle d’avoir fait le plus beau métier du monde. Je le redis ce soir. Lorenzo

  2. Hello Lorenzo, je connais en effet la situation de l’île de Ré et des prix astronomiques atteint pour la moindre maison ou un petit arpent de terre. Ici ce n’est pas le cas sauf pour les maisons en bordure du golfe ou du littoral. Ce que je décrivais concernait des propriétés ou des maisons plutôt modestes. L’esprit Cadoudal perdurera toujours en Bretagne.

  3. merci Jim
    Dans tes remarques qui sont aussi valables pour l’île de Ré, tu oublies pudiquement un détail : quand les prix ont commencé à s’envoler avant ou après le pont surtout, qui a en a profité de manière légale mais éhontée ? Qui a vendu plusieurs centaines de milliers d’euro des bicoques de 50 m² au sol avec un étage et une courette où il est difficile de mettre plus d’un vélo ? A ma connaissance, ce ne sont pas les parisiens. Alors, oui, les malheureux rétais d’origine sont à l’ISF ou l’IFI, quoi de plus normal ? Alors oui, s’ils ont vendu leur maison il y a dix ans, eux ou leurs parents, pour profiter du boom immobilier, ils ne peuvent plus en racheter une aujourd’hui puisque leur comportement n’a cessé de faire monter les prix. Et puis quels sont les fonds qui ont sorti ces villages sinistrés de la désertification et de la faillite ?
    Bon, je m’arrête, mais j’en ai encore sous le pied. Je reviens de mon heure de marche autorisée. Je n’ai rencontré, mais je me répète, que des promeneurs de chiens. Encore heureux qu’ils ne promènent pas encore leurs voisins parisiens en laisse !!!
    Lorenzo

  4. Lorenzo, Ré n’a pas le monopole de la bêtise. Ma femme et moi sommes comme toi confinés ici en dépit de notre plein gré pour raison d’élection. Il y a ici aussi, et c’est pas une île, beaucoup de locaux, pas tous, qui nous regardent de travers. Et pourtant, un épicentre du covid19 est apparu à Auray, tout proche de chez nous, bien avant la région parisienne. L’animosité des bretons, que j’aiment par ailleurs, surtout La Bretagne, à l’égard des parisiens n’est pas récente, non seulement à l’égard des résidents secondaires, mais aussi à l’égard des retraités, plutôt modestes qu’aisés, qui viennent s’installer ici parce que avec la vente de leur petit appartement en région parisienne ils peuvent acquérir une maison coquette, agréable pour leur retraite (la ville de Vannes toute proche est très bien équipée médicalement), et pour y recevoir leurs petits enfants pendant les vacances. Ils sont donc accusés, en tout cas dans notre village, de faire monter les prix de l’immobilier et d’empêcher les jeunes couples avec enfants de s’installer, donc de mettre leurs enfants à l’école ou au collège local, ce qui aboutit à la limitation de la croissance de la population, et au vieillissement de celle-ci. Je reconnais que c’est un vrai problème pour notre village qui fait la une des programmes électoraux. Que puis-je y faire, en dehors de voter pour l’équipe qui me semble proposer les meilleures solutions? D’abord nous faisons fonctionner le plus possible l’économie locale (nous passons 50% de notre temps ici). Ma voiture, acquise au concessionnaire local, est immatriculée 56, surtout pour éviter les sarcasmes entendus souvent auparavant. Par les temps qui courent, notre vieille Twingo immatriculée 75 reste planquée au fond du garage. J’ai dans mon portefeuille ma cate d’électeur d’ici que je produit à chaque contrôle avec mon attestation de sortie. Ces contrôles sont fréquents, surtout devant chez moi où passe le chemin côtier, fait par le policier municipal qui pourtant me connait bien. C’est comme ça! On dit qu’il y a en France 60 millions de sélectionneurs quand vient le Mondial, et bien aujourd’hui je vois qu’il y a 60 millions de ministres de l’intérieur, autant de ministres de la santé et autant de présidents de la République si j’en crois les sondages! Oui, c’est comme ça, faut vivre avec!

  5. Ah, j’oubliais ! Par décret municipal paru hier jeudi, on n’a plus le droit d’aller voir la mer. C’est interdit en période de confinement. Soit. J’ai interrogé le gendarme qui me reprochait ce matin ma présence sur le remblai. Il m’a répondu que j’étais autorisé à aller faire mon exercice physique d’une heure par jour dans les rues du village ou sur le parking de la zone commerciale. Le risque de contamination y serait-il moins important qu’en marchant seul en bord de mer ?
    Lorenzo, médecin retraité.

  6. Je fais partie des sales Parisiens émigrés « en masse » à l’île de Ré. Heureusement, j’ai une excuse : j’y étais allé en train le lundi 9 mars dans le but de voter. Parce que, en citoyen responsable, quand il y a des élections, je considère que c’est un devoir d’y participer. La suite, vous l’imaginez aisément et comme vous la connaissez, je ne vous la raconterai pas. Je confirme ce que dit Philippe : là où je suis, à la Flotte qui n’est pas un endroit spécialement people, il n’y a que des Flottais qui continuent comme d’habitude à promener quatre fois par jour leur chien pour qu’il puisse venir faire ses besoins (pipi et caca) devant la porte de chez moi et sur le marché. J’ai été surpris d’apprendre que c’était les Parisiens qui apportaient les microbes …

  7. Un million parti , mais pourtant Orange sature et je ne reçois qu à l instant le journal quotidien de l Aisne!
    Donc notre diariste préféré à retrouve sa faconde et la justesse de son analyse d une séance LCI , me rappelle ses critiques aisées .
    plus dure fut la chute, de tomber sur la moustache du chef des damnés de la terre.
    Mais c est tellemnt indécent , que j en arrive à me dire que c est peut être un poisson d avril un peu en avance ?
    Vu l heure , la tv retransmet les bravo , Ca me rappelle les bougies les fleurs et les messages sortis à chaque disparition : dieu merci nous échappons aux marchés blanches!
    Vive le confinement!

  8. Ma fille ,partie in extremis ,le lundi 16,avec compagnon,gamin et ado, non pas vers l’ile de ré mais direction Massiac,ne cesse de s’en féliciter.Nous a dit qu’elle avait eu un sentiment d’exode sur des routes bondées,comme un départ en vacance mais avec un vent de panique.Se sentait un peu coupable de venir déranger de paisibles auvergnats mais tout se passe bien ..et ils ont décidés de planter des radis dans le jardin!
    Nous les parents sommes clôitrés à Saint Mandé à 2 pas d’un médecin,d’une pharmacie et d’un franprix,nous pensons avoir bien de la chance
    Quid d’un confinement dans une petite surface pour des gens fragiles ,violents, claustrophobes?
    Cela va faire de gros dégâts.On en reparlera dans 2 mois

  9. Ici en Morbihan, rien à signaler sinon un temps de curé. « Les jours s’en vont je demeure. »
    Moi non plus je n’ai mas le ou les foules, l’ochlocratie.

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