Un ivrogne titubant

Moi à cette heure et moi tantôt sommes bien deux, mais quand meilleur, n’en puis rien dire. Il ferait beau être vieil si nous ne marchions que vers l’amendement. C’est un mouvement d’ivrogne titubant, vertigineux, informe.

Montaigne – Essais

Vous pouvez consulter vos droits et connaître la composition du JdC  en ouvrant la page « MENTIONS LÉGALES« .
(La Rédaction)

 

2 réflexions sur « Un ivrogne titubant »

  1. Une autre coquille, à la deuxième préposition de la première phrase du deuxième paragraphe « ,qui que je puis être. »

    C’est complexe mais c’est dû à l’improvisation de l’inspiration. Encore une fois désolé. Mais c’est « l’ivresse » de l’écriture et l’emphase qu’emprunte l’énergie pour s’y mettre.

  2. Ceci ne peut être affirmé que dans la lucidité ludique de la deuxième personne, voit la condition que l’inconnu prenait au moment que la première personne. Et le louvoiement qu’engendraient le dénuement des évènements qui ont parsemé la distinction de la seconde personne à la première, lorsqu’elle est possible, affiche la confusion des souvenirs pouvant établir une chronologie suffisamment claire pour mener à une entente aisée.

    Je puis voir qui j’étais, mais qui je suis ne peut voir ce qui adviendra, qui que je puis être. Le temps est cette perception de la dimension la moins maîtrisée pouvant évoluer hors de la prévisibilité des trois autres desquelles nous nous contentons. Ce qui le rends informe.

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