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Bon, mes souvenirs me perturbent décidément. J’ai écrit Benjamn, si je me souviens bien, et je voulais écrire Sébastien. Mille excuses!
Oh la la! Je me suis gouré! Jean Gabin ne fredonnait même pas encore Maintenant je sais (1976). Pour me rattraper, je citerais quelques tubes de 1956, pêle mêle: Love me tender (E. Presley); L’Auvergnat (G. Brassens); Sur ma vie (Ch. Aznavour); Be-bop-a-lula (G. Vincent); The great pretender (Les Platters); Role over Beethoven (C. Berry); Quand on a que l’amour (J. Brel); La corrida (G. Bécaud); Que sera, sera, what ever will be (D. Day); etc, etc…. Que celui, ou celle, pour qui ces chansons ne rappellent pas de bons souvenirs me jette la première pierre.
En tout cas, je remercie Benjamin d’avoir à sa façon provoquer les miens.
En plus de sa valeur artistique, ce tableau sur papier « L’auto-journal » daté du 1er juin 1956 nous reporte aux grandes interrogations fondamentales d’il y a 64 ans: « où en sommes-nous? » – on ne sait toujours pas! « Mettez du standing dans vos bagages! » – lesquels? « Les clubs contestent! » – quoi donc? J’ai retrouvé la Une de l’auto-journal du 1er juin 1956 et ses grands titres: la Dauphine au banc d’essai. Demain il sera trop tard. Pas de ça chez nous (avec une photo du parvis de Notre-Dame)! Rien ne change, quoi! À part ça, Guy Mollet était Président du Conseil et s’apprêtait à poser une question de confiance et Jean Robic, le célèbre coureur cycliste, était victime d’un sérieux accident. Toute une époque, j’avais, heuuu, 14 ans je crois, et la vie devant moi. Et Jean Gabin chantait….