Moi, pareil !

Morceau choisi

Nathalie Sarraute s’installait chaque matin au Marceau, en bas de chez elle. « Je travaille toujours dans un café, expliquait-elle. J’ai besoin de sortir de chez moi. Là, je suis complètement isolé. Je n’ai rien pour me distraire. Le bruit du café et la présence de gens qui me sont étrangers me créent la possibilité de me concentrer qui est beaucoup plus grande que seul chez moi. »

Cité par Didier Blonde dans un charmant petit bouquin édité au Mercure de France : « Cafés, etc. »

Vous pouvez consulter vos droits et connaître la composition du JdC  en ouvrant la page « MENTIONS LÉGALES« .
(La Rédaction)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *