Dernière heure : Que faire de BoJo ?

Dernière heure : Boris Johnson, Premier Ministre de sa Majesté ou réfugié politique à la Maison Banche ?
Mardi 24 septembre

Tout le monde et son père savait que Boris Johnson avait demandé à la Reine de prolonger la suspension de session parlementaire qui est traditionnelle à cette époque de l’année. Tout le monde et son père avait compris que c’était pour empêcher le Parlement de censurer sa politique sur le Brexit. Les mêmes savent que, dans cette démocratie parlementaire, le souverain ne va jamais contre l’avis du premier ministre mais qu’il y a certaines formes à respecter. Alors l’argument donné par Mr.Prime Minister à la Reine fût que cette prorogation était nécessaire pour préparer la prochaine session parlementaire.

La Cour Suprême du Royaume Uni a jugé ce matin que la prorogation de la suspension « était illégale parce qu’elle avait pour effet de priver le Parlement de sa capacité à exercer ses fonctions constitutionnelles sans justification raisonnable(1)« . Sans qu’elle le dise explicitement, il est clair que la Cour Suprême considère que Boris a menti à Elizabeth « to her face » comme on dit là-bas.

A cette heure, depuis sa chambre d’hôtel à Manhattan, BoJo le Clown balance entre demander l’asile politique à son ami Le Donald et rentrer à Londres pour se faire décapiter dans la cour d’honneur de la Tour de Londres.

Le JdC ne manquera pas de vous tenir au courant des développements.

 Note 1 : traduction JdC

3 réflexions sur « Dernière heure : Que faire de BoJo ? »

  1. Que faire d’un peuple qui a la furieuse manie de boire de l’eau chaude !

  2. Reflexion faite, la nuit porte conseil, un marché commun entre les 27 « européens » et le RU (ou désuni plutôt) sera difficile à mettre en place et à gérer s’il se fait car si le principe d’un marché commun est la libre circulation des biens et des personnes à l’intérieur, c’est aussi l’implémentation de tarifs extérieurs communs, donc négociés avec les pays extérieurs, et par conséquent avec la participation ou le consentement du RU, en principe encore avec des votes à l’unanimité. On en a pas fini avec Albion (j’ai pas écrit perfide…).

  3. Boris Johnson a cru qu’il pourrait se moquer du plus vieux régime parlementaire du monde. Ce parlement est, selon une constitution non écrite, « le gouvernement » du royaume. Erreur funeste de Boris! Il perdra, tant mieux! Le parlement ne veut pas d’un brexit hard sans accord et donc le RU obtiendra un accord sur son maintien dans un marché commun européen. Le RU ne siègera plus au Parlement Européen et c’est tant mieux. On en avait mare des saillies de Nigel Farade, un salopard! Patience, tout ira bien et tout le monde sera content. Sauf ce c.. de Donald, mais on s’en fout. Boris passera aux oubliettes et Donald, espérons le, y passera dans un an. Patience!

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