Les livres ne se font pas comme les enfants

Les livres ne se font pas comme les enfants, mais comme les pyramides, avec un dessein prémédité, et en apportant des grands blocs l’un par-dessus l’autre, à force de reins, de temps et de sueur, et ça ne sert à rien ! Et ça reste dans le désert ! Mais en le dominant prodigieusement. Les chacals pissent en bas et les bourgeois montent dessus, (…)

Gustave Flaubert

Une réflexion sur « Les livres ne se font pas comme les enfants »

  1. Et puis il y a le principe d’écriture qui est la pyramide inversée. L’auteur débute par un fait, une idée ou n’importe quoi et construit son histoire par démultiplication. L’intérêt c’est que la progression peut se continuer longtemps, sans peut être savoir où elle va. Un autre intérêt est que le bourgeois sera en position plus stable en haut.

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