Roubaix, une lumière – Critique aisée n°171

Critique aisée 171

Roubaix, une lumière
Arnaud Desplechin – 2019
Roschdy Zem, Léa Seydoux, Sara Forestier, Antoine Reinartz

Pour une fois, je ne ferai aucun détour préalable, je ne prendrai aucune précaution oratoire, je ne vous conterai pas d’anecdote historique ou personnelle, je ne citerai aucune pédante référence à la carrière du réalisateur, à ses sources ou à ses obsessions personnelles, je ne ferai aucune allusion ironique à la critique de Télérama. Je vais simplement et brièvement vous dire que, ce film, vous pouvez le voir. Je vous y encourage, même.

C’est bien fait, les images sont belles, la musique est symphonique mais discrète, le récit est pathétique et policier et les deux parties du film, profondément différentes l’une de l’autre, sont également passionnantes.

Vous y trouverez principalement trois acteurs :
Roschdy Zem, enfin révélé dans un premier rôle,
Léa Seydoux, excellente,
Sara Forestier, transformée, enlaidie, incroyable !

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Étonnant, non ?

4 réflexions sur « Roubaix, une lumière – Critique aisée n°171 »

  1. S’il fallait comparer Roubaix… à un autre film, il faudrait en fait le comparer à deux. Pour la première partie, ce serait Polisse, avec la vie quotidienne de ce commissariat des quartiers difficiles. La deuxième pourrait être comparée à Garde à Vue avec le huis clos entre une équipe de policiers et le(s) suspect(s). Cette comparaison a bien sûr ses limites, car les comédiens de Roubaix… ne sont pas les monstres sacrés qu’étaient Lino Ventura, Michel Serrault et Romy Schneider ou même Guy Marchand, moins monstrueux mais sacré quand même. Mais la technique des policiers, les réactions des suspects, tout ça est très intéressant à suivre avec des acteurs dont j’ai dit les qualités. Plus naturel, moins théâtral que Garde à Vue.

  2. pour ma part, j’ai trouvé que la tension baissait en intensité dans la deuxième partie du film. Est-ce dû à la durée du film? (2h) Sinon Roschdy Zem est impeccable, son talent éclate dans ce film. A voir absolument dans La fille au bracelet, de Stéphane Demoustier, pas encore sorti.

  3. Attention, pas gai le film, pas gai Roubaix, assez glauque même, mais bon film.

  4. D’autant plus étonnant que la musique est symphonique. Même à pleins tubas, j’irai le voir.

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