Aphorismes et approximations

Il ne faut jamais dire : fontaine, je ne boirai pas de tonneaux
Il n’est jamais trop tard pour rien faire
Je n’aime pas les combats de coqs, je préfère les conflits de canards

Lorenzo dell’Acqua

9 réflexions sur « Aphorismes et approximations »

  1. C’en est trop,
    c’est l’étincelle qui fait déborder le vase,
    ou bien la goutte d’eau qui met le feu aux poudres

  2. M…, je vais y arriver oui ou non, je veux dire Jean que « vous ne boudassiez pas votre plaisir et que vous ne le bourdassiez pas ». C’est bon cette fois? Je n’en suis même plus sûr.

  3. Ou plutôt, que vous boudassiez votre plaisir et que surtout vous ne le bourdassiez pas.

  4. Alors il ne faut surtout pas que vous boudassiez votre plaisir, simple subjonction!

  5. Je vois qu’ici aussi, on apprécie les subjonctifs, dont je raffole.
    Il faut dire qu’en occitan ou en espagnol, les subjonctifs sont d’usage courant dans le parler de tous les jours, comme au bistrot. C’est sans doute pourquoi je m’y sens aussi à l’aise et que je m’en régale autant. (Que nous nous régalassions, que vous vous régalassiez.)

  6. Oui, dès l’instant que je vous vis,
    Beauté féroce, vous me plûtes ;
    De l’amour qu’en vos yeux je pris,
    Sur-le-champ vous vous aperçûtes ;
    Mais de quel air froid vous reçûtes
    Tous les soins que pour vous je pris !
    En vain je priai, je gémis :
    Dans votre dureté vous sûtes
    Mépriser tout ce que je fis.
    Même un jour je vous écrivis
    Un billet tendre que vous lûtes,
    Et je ne sais comment vous pûtes
    De sang-froid voir ce que j’y mis.
    Ah ! fallait-il que je vous visse,
    Fallait-il que vous me plussiez,
    Qu’ingénument je vous le disse,
    Qu’avec orgueil vous vous tussiez !
    Fallait-il que je vous aimasse,
    Que vous me désespérassiez,
    Et qu’en vain je m’opiniâtrasse,
    Et que je vous idolâtrasse
    Pour que vous m’assassinassiez !

    Complainte amoureuse – Alphonse Allais

  7. Bourder signifie merder, non ? En quelque sorte. Cela donne : il ne faut pas merder son plaisir ! (Que nous merdassions, que vous merdassiez.)

  8. Il ne faut pas bourder son plaisir.
    (Si, si, le verbe bourder existe bel et bien)

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