Black Mirror – Critique aisée n°194

Critique aisée n°194

Black Mirror
Netflix

Après The Big Bang Theory, et sur un total de presque 200 critiques publiées, ceci n’est que la deuxième Critique aisée à porter sur une série télévisée.

Encore une série. Une série américaine. Ah non ! Elle est britannique, plutôt. Bof ! C’est pareil ! Et diffusée sur Netflix en plus !  Pouah ! On ne va pas se laisser prendre à des trucs comme ça, non mais sans blague. On a mieux à faire. Lire le JdC, par exemple.
Bon, allez, on va essayer quand même, puisque Machin nous a dit que c’était pas mal du tout et que Machin, c’est Machin.
Tiens ? Il y a déjà cinq saisons ! Allons-y pour le premier épisode de la première saison. Faut être logique quand même. Et puis sans ça, on ne va rien comprendre, enfin, s’il y a quelque chose à comprendre…

Premier épisode, première saison : L’hymne national.
Bonne mise en scène, bons acteurs… Ça, les Anglais, ils savent faire… Mais quelle histoire grotesque ! Le premier ministre, pour sauver une princesse royale kidnappée, doit accomplir en public un acte tellement dégoûtant, tellement dégradant, tellement choquant que je n’ose même pas le décrire ici. Va-t-il le faire ? Impossible, insupportable, pas montrable à la télévision ! Est-ce qu’ils vont oser ? Avec ces Anglais, il faut s’attendre à tout. On dirait bien qu’ils vont aller au bout ! Ils y vont… Non, j’éteins… irregardable… sont malades ces Anglais !

Un an a passé. Machin : « Tu as vu le dernier Black mirror ? » Moi : « Écoute, j’ai voulu regarder le premier. Je n’ai pas pu aller au bout. Trop dégoûtant. Ça m’étonne quand même que ça te plaise, ce truc. » Lui : « C’est vrai que le premier…, mais tu devrais essayer encore. Tu verras, il y a de très bonnes choses … »

Comme Machin, c’est Machin, j’ai essayé encore, une fois, deux fois, quatre fois, au hasard des saisons et des épisodes… Il avait raison, Machin, il y a des trucs super. Vous devriez essayer :
Chaque épisode, indépendant des autres, est une dystopie, c’est à dire une utopie cauchemardesque. Elle se situe dans un futur assez proche et met en œuvre des extrapolations de techniques ou de mœurs actuelles. Les ordinateurs, les assistants personnels,  les smartphones, les réseaux sociaux y jouent toujours un grand rôle.  Le ton de chaque épisode est noir ou bien sarcastique.

Pour quelqu’un comme moi, qui se méfie d’instinct des Apps, des Twitts, des Facebook, des Instagram, des Snapchat, des Like, des Partager, des pouces en l’air, des pouces en bas et des smileys, c’est à la fois prémonitoire, instructif et terrifiant. Si je devais donner un conseil, ce serait de commencer par « Chute libre« , épisode ironique, sans violence, presque tout en douceur, mais le plus inquiétant de ceux que j’ai vus jusqu’à présent. Comme d’habitude, je ne vous le raconte pas.

Merci Machin.

Attention, tous les épisodes ne sont pas au même niveau !

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