Nighthawks enfin expliqué – 7

Voici la septième étude qu’Edward Hopper réalisa avant de rendre publique la version  regrettablement muette que nous connaissons de cette oeuvre qui aurait pu être majeure. Cette ultime version révèle le coté autoritaire et même un peu sadique du peintre. On raconte que pour tirer le meilleur de ses modèles, il aimait les mettre dans des situations inconfortables ou gênantes. C’est ainsi que faute de tabourets de bar, le couple de face simule la position assise, position très pénible à la longue, on en conviendra. De même, le modèle qui tient le rôle du barman ne porte pas de pantalon, ce qui est gênant et pour lui et pour la femme en rouge. C’est dans les p’tits détails comme ça que l’on voit le génie de l’artiste. On remarquera aussi que Hopper, l’homme de dos, est le seul à être véritablement assis et complètement vêtu.

Une réflexion sur « Nighthawks enfin expliqué – 7 »

  1. Ha Ha! Sordide ce qui se passe à New York la nuit.
    Un détail à connaître à propos de Hopper: son épouse, une rousse, était son modèle permanent. C’est bien elle ici.

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