Nighthawks enfin expliqué – 5

Si vous avez raté les explications précédentes du Nighthawks d’Hopper, il faut absolument CLIQUER ICI et CLIQUER ICI et CLIQUER ICI et ICI AUSSI.

Après avoir évoqué successivement l’instabilité féminine et la permanence masculine, les difficultés de la vie en couple, le dilemme angoissant des automobilistes et les joies du touriste américain à Paris,  dans cette antépénultième version, l’artiste a voulu exprimer son désespoir et sa colère devant l’impossibilité dans laquelle se trouve l’homme de sortir de son enfermement. Y a-t-il réussi, là est la question. On notera avec amusement que, par le truchement du personnage de dos, l’artiste s’interpelle lui-même en tant que Créateur de toutes choses, en en particulier de ce bar sans issue.

 

2 réflexions sur « Nighthawks enfin expliqué – 5 »

  1. Entrer et sortir, that is the question! Mark Twain, homme de bon sens, lui a réfléchi à cette épineuse question et voit même des sources d’économie à faire: « On pourrait citer de nombreuses sources d’économies. Les murs des cimetières: ceux qui sont dedans ne peuvent pas en sortir et ceux qui sont dehors ne veulent pas y entrer ».

  2. Sortir, voilà le problème, surtout quand il n’y a pas d’issue. Situation kafkaïenne, ou plutôt devossienne, on entre, dans un bar à pied ou une place giratoire en voiture, et on ne peut plus en sortir, c’est un comble tout de même! C’est comme les brits, ils entrent dans l’Europe et ne peuvent plus en sortir. Et Trump alors, ils n’arrive pas à se sortir du quid pro quo dans lequel il s’est empêtrer. Faut pas entrer, c’est tout!

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