Ah ! Les belles boutiques – 37

aujourd’hui, 2066ème numéro du Journal des Coutheillas

SAN FRANCISCO BOOKS
17 rue Monsieur le Prince – Paris 6°


Je passe très souvent devant cette petite librairie plus américanophone qu’anglophone. De temps en temps, j’y achète un bouquin d’occasion. Le dernier c’était « The universe in a nutshell » de Stephen Hawking. Moins vaste, moins bien placée, moins connue que Shakespeare & Company, San Francisco Books a le charme des échoppes confidentielles. En semaine, c’est ouvert jusqu’à 21 heures. C’est bon à savoir, car un manque d’Hemingway, un besoin  pressant de Bret Easton Ellis, une urgence, ça peut arriver.

La série « Ah ! les belles boutiques »
L’objectif : rendre hommage aux commerçants qui réussissent à conserver l’aspect traditionnel de leur façade de magasin, et les encourager à persévérer.
Le contenu : une photo de la devanture d’un magasin, avec si possible l’adresse et, très éventuellement, un commentaire sur la boutique, ou son histoire, ou son contenu, ou sur l’idée que s’en fait le JdC.

8 réflexions sur « Ah ! Les belles boutiques – 37 »

  1. Non, pas septante dix, mais septante tout court. Mais si on enlève 1, tout le monde tombe d’accord.

  2. Je reviens sur cette librairie sympathique spécialisée dans les livres en « langue anglaise » mais d’auteurs plutôt américains qu’anglais. Encore que… Stephen Hawking (The universe in a nutshell) n’est pas américain. L’anglais, dit-on, est la langue la plus parlée au monde. Elle l’est en effet par les anglais, les américains, les néo-zélandais, les australiens, les irlandais, les indiens, et par quelques autres encore que j’oublie. Ils se comprennent tous même si il existe des différences linguistiques. Un anglais éduqué qui n’est pas d’accord avec un interlocuteur dira par exemple « I beg to differ », alors qu’un américain, adepte de l’efficacité du langage dira « I don’t agree ». Une conversation entre Boris Johnson et Donald Trump sera très interessante à entendre! Les anglais, avec l’humour qu’on leur connait, ont souvent raillé la langue des américains. Bernard Shaw: « L’Angleterre et l’Amérique sont deux pays séparés par la même langue ». Oscar Wilde: « Nous avons désormais tout en commun avec les Etats Unis sauf, bien sûr, la langue ». Après tout, c’est pareil avec la langue française. Un français dira soixante-dix quand un belge dira septante dix.

  3. Merci.

    Je profitais seulement de l’occasion.
    Roxas Boulevard, c’est à Manille ?

  4. La question n’est pas hors sujet, mais pas posée avec le bon article. Nous sommes ici rue Monsieur le Prince et non sur Roxas Boulevard. Cependant, et pour répondre à ta question, si mes souvenirs de 1971 sont encore bons, ce qui reste de l’Espagne aux Philippines, c’est quelques fortifications, beaucoup de noms à consonance hispanique, et quelques très jolies filles, résultats probables d’harmonieux mélanges pilipinno-ibériques. On dit souvent que l’Ibère est rigoureux, mais il sait aussi être fertile.

  5. J’admire ton anglophonie.

    Est-ce qu’aux Philippines, tu as pu réviser ta castillanphonie, avec ce que les Américains ont bien voulu laisser de cette langue dans ces îles ?
    Mais ma question est « hors sujet », excuses-moi.

  6. Au prix de l’enfer fiscal qu’est Paris – s’il existe des paradis fiscaux, c’est qu’il existe aussi des enfers fiscaux – j’imagine que la boutique doit être largement achalandée et qu’il ne doit pas manquer d’anglophones…

  7. 17 rue Monsieur le Prince. Allez-y si vous êtes amateur de lectures en v.o., on y trouve, surtout en paper-back plutôt qu’en hard-back, toute la littérature américaine de notre génération. Je dirais une librairie américanophile plutôt qu’anglophile, même si spécialisée dans la revente de « english-language-books ».

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