Journal de Campagne (31)
Mercredi 15 avril 2020 – 16h47
Enfin des nouvelles de 6117 : un peu pâlichon, mais il va beaucoup mieux.
Quant au petit 6412, il pète la forme tandis que sa petite soeur, 6417, fait un peu la gueule.
À part ça,
il y a un an,
Notre-Dame brûlait.
Vous trouverez un peu plus bas le lien vers une vidéo du Figaro qui fait un point intéressant sur l’enquête en cours sur les causes de l’incendie. Si personnellement et pour plusieurs raisons, je ne crois pas du tout à l’hypothèse criminelle et assez peu à celle des mégots de cigarette, celle du tableau électrique de chantier et encore plus celle de l’électrification des trois cloches paraissent très vraisemblables. On remarquera que, comme toujours, la cause unique n’existe pas et que sans l’erreur de communication entre le vigile et l’employé de la cathédrale, le départ de feu aurait été constaté largement à temps pour qu’il soit maitrisé aisément. Maintenant, vous pouvez cliquer sur Video du Figaro.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
Bientôt publié
16 Avr, 07:47 Monologue intérieur IV
17 Avr, 07:47 The Vessel
18 Avr, 07:47 Les Particules élémentaires – Critique aisée n°202
merci pour ton commentaire flatteur. Il me manque deux ou trois données pour terminer mes calculs. Aurais-tu la gentillesse de me les faire parvenir ?
1 la contenance de votre congélateur arrondie au litre supérieur
2 la photocopie de ton Permis de Chasse
3 l’âge de chacun des veaux et en particulier de celui qui porte le numéro 007
4 la photocopie de ton contrat d’assurance responsabilité civile
5 la durée moyenne de ton sommeil nocturne (il est 6h13)
Merci
un grand merci pour ce joli morceau de poésie
Comme je m’inquiète beaucoup de votre survie dans l’Aisne pendant l’hiver prochain, je me suis renseigné pour savoir combien de temps vous tiendrez avec un, voire deux veaux. Très honnêtement, je n’ai pas compris grand chose mais il y a peut-être des spécialistes parmi les lecteurs qui pourront te fournir, à partir des données rigoureuses que j’ai trouvées, des raisons d’espérer ou pas.
Quoi qu’il arrive, nous vous souhaitons une bonne année 2021.
Tout ce qu’il faut savoir sur la transformation d’un bovin en morceaux de viande.
A la ferme, 700 kg, mais, juste avant l’abattage, il ne pèse plus que 669,2 kg, soit une perte de 4,4 %. Après abattage, le poids n’est que 382 kg. Puis c’est le ressuage, soit une perte de 2 % par évaporation, et il reste alors 374,3 kg. Le rendement à l’abattage est donc de 53,5 %. En plus, il faut maturer la viande pendant plusieurs jours, et la perte supplémentaire est de 1,1 %. La carcasse à découper pèse 370,2 kg. La carcasse de 370,2 kg est découpée, désossée et parée. Il reste 251,7 kg, soit un rendement en viande de 68 %. Les morceaux à cuisson rapide, biftecks et rôtis, font 54 %, soit 135,9 kg. Les morceaux à cuisson lente, bourguignon et pot au feu, font 46 %, soit 115,8 kg. Le rendement moyen d’abattage est de 53,5 %: les jeunes bovins vont de 54 à 58 %, les bœufs de 52 à 57 %, les génisses de 50 à 56 %, les vaches de 49 à 52 %.
Ah que je suis heureuse, les photos réapparaissent et j ai la joie intense de contempler les deux veaux numérotés, au doux regard innocent : tu ne nous dis pas comment ils réagissent au reggae de ton rurbain terrassier.
Quant à ton activité favorite, faire semblant de travailler avec l ordi sur les genoux , elle ne semble pas devoir perturber leur rumination mélancolique….
Sans transition, nous rappeller l outrage fait
à notre joyau national , causé par une électrification défaillante, est un bel exercice philosophique : la nature immuable face à la folie des hommes.
Ne m étant pas risqueé au visionnage de la vidéo de peur de detraquer à nouveau le circuit
Erratique des images , j attends avec impatience les commentaires avisés des visioneurs plus téméraires que moi.