Conversation sur le sable – 6

Saint-Brévin-l’Océan, 12 août 1948

 Voix off dont on aperçoit l’ombre dans l’angle inférieur droit de la photo, essuyant ses yeux :
— Faut reconnaître, c’est du brutal !

  Enfant au premier plan :
— Vous avez raison, il est curieux hein ?

  Enfant au deuxième plan :
— J’ai connu une polonaise qu’en prenait au petit déjeuner. Faut quand même admettre que c’est plutôt une boisson d’homme.

  Voix off dont on aperçoit l’ombre dans l’angle inférieur droit de la photo, les yeux dans le vague :
— Tu sais pas ce qu’il me rappelle ? C’t’espèce de drôlerie qu’on buvait dans une petite taule de Bien Ho Har, pas tellement loin de Saïgon. Les volets rouges et la taulière, une blonde komac. Comment qu’elle s’appelait , Nom de Dieu ?

Les jambes au maillot de bain en laine en arrière-plan :
— Lulu la nantaise.

Pour réentendre les conversations précédentes, cliquez dessus :
Première conversation
Deuxième conversation
Troisième conversation
Quatrième conversation
Cinquième conversation

3 réflexions sur « Conversation sur le sable – 6 »

  1. On ne s’en lasse pas. Ca, c’était du cinéma ! Aujourd’hui, les acteurs sont des bafouilleurs et il faut supporter ça pendant deux heures. Il faudrait sous-titrer, en anglais si besoin, au moins on saisirait le gros de l’intrigue.

  2. Celui qui éparpille façon puzzle, c’est Raoul Volfoni (Bernard Blier). Lino (Monsieur Fernand ) est ici interprété par l’enfant au deuxième plan. Mais compte tenu du caractère écrasant de ce rôle en regard de la jeunesse des interprètes, j’ai dû répartir le rôle de Monsieur Fernand sur deux comédiens. C’est pourquoi la réplique « Lulu la Nantaise » est ici prononcée par le jambes au maillot de bain en laine en arrière-plan. L’enfant au premier plan a repris le rôle de Jean Lefèvre (Paul Volfoni).
    D’ailleurs voici le lien pour aller vérifier :
    https://www.youtube.com/watch?v=btIkYYTFqDQ

  3. Donc, si j’ai tout bien suivi, les jambes au maillot de bain en arrière-plan, ça doit être Lino. On me la fait pas, à moi. Mais j’ai du mal à reconnaître celui qui ventile, qui éparpille façon puzzle…

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