Dernière heure : Il y a toujours un côté du mur à l’ombre

Dernière heure : Il y a toujours un côté du mur à l’ombre

Mercredi 20 février

Donald Trump s’est vu refuser son mur par le Congrès. Il tempête, il fulmine, il est très colère, le Donald. Il jure qu’il veut son mur et qu’il l’aura. Il déclare l’état d’urgence qui lui permettra de le financer. Huit milliards qui seront prélevés sur des postes du budget déjà voté. Mais, attention, les Démocrates veillent. Ils vont lui faire des procès. Déjà, seize états coalisés engagent une action en justice. Oh la la ! Ça va mal pour le Donald !

Croyez-vous ? Moi, quelque chose me dit que de son mur, il s’en fout. Construit ou pas, il s’en fout. Il sait bien qu’il va aller de procès en procès, pour finir un jour peut-être même par gagner devant la Cour Suprême, dans quoi ? quatre ans ? six ans ? Mais gagner, il s’en fout. Il s’en fout, le Donald, autant que de construire son mur. Son horizon n’est pas si lointain. Alors, aux Démocrates, il dit : « Allez-y les gars, amusez-vous, faites-moi tous les procès que vous voudrez, bloquez la construction du mur, allez de juridiction en juridiction, de Cour en Cour et, si possible même, gagnez tous vos procès ! » Car, en fait, tout ce qu’il veut, le Donald, c’est pouvoir déclarer à ses troupes et ses supporters lors de la prochaine campagne présidentielle qu’il a tenu toutes ses promesses de la campagne précédente, sauf celle de construire « Le Mur », car les méchants Démocrates l’en ont empêché. Ouh ! les Démocrates !

Le Donald vous a mis au pied du mur. Alors, allez-y, les Démocrates, amusez-vous !

3 réflexions sur « Dernière heure : Il y a toujours un côté du mur à l’ombre »

  1. Je ne serais pas étonné que Trump se fiche de tout, sauf de ce qui peut augmenter sa fortune. Il se fiche probablement aussi de la présidence des EU si ce n’est en vue de ce seul objectif.
    Devenir le plus riche doit être sans doute une sorte de challenge, tout comme dans les sports et les records, façon de pouvoir s’enorgueillir d’avoir la plus grosse.

  2. Il veut faire mieux que les Chinois avec la Grande Muraille.
    Barrer la route à des hordes de barbares dans les deux cas, ceux de Donald crevant la dalle et les seconds voulant conquérir un pays.

    L’histoire est un éternel recommencement avec quelques variantes..

  3. Offrons à Donald une truelle, un sac de ciment, un tas de sable, quelques dizaines de parpaings pour qu’il s’amuse à construire un mur dans le jardin de la Maison blanche. Ca l’occupera, ça l’amusera et nous avec.

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