Black Coal (Critique aisée 25)

Black coal ( de Diao Yi’nan)
Ours d’Or du Festival de Berlin.
Hier après-midi, en sortant de Black Coal, j’ai soudain regretté l’absence d’Eric Neuhoff à la dernière réunion des Masques et des Plumes qui m’avait envoyé séance de cinéma tenante voir cette incarnation du renouveau chinois du film noir. On avait cité Chandler, Hammet, Le Grand Sommeil, alors vous pensez!
Éric aurait certainement apporté un peu de raison à ce dithyrambe unanime.
De ce film à l’intrigue incompréhensible, aux dialogues languissants, et aux acteurs engourdis, je ne sauverai que quelques images, ( effectivement, comme l’a dit l’un des Masques, il y a à un moment un mur jaune du plus bel effet) ainsi que la seule surprise réussie du film, celle du feu d’artifice final.
Dans son intervention par ailleurs pleine de louanges, Alain Riou, membre sympathique et plein d’humour de ce club, a regretté que les distributeurs aient adopté pour ce film un titre anglais qui signifie « Charbon Froid ». Modestement, je voudrais lui rappeler que Black Coal ne signifie pas Charbon Froid mais Charbon Noir.
Encore que Charbon Froid eut été assez adapté à l’impression que m’a laissée ce film.

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