Dernière heure : À la plage

Dernière heure : À la plage
Dimanche 23 décembre

Je sais bien qu’à votre heure, il est un peu tard pour vous parler de ça — que voulez-vous, là où je suis, nous venons à peine de finir de déjeuner — mais, je ne peux pas garder ça pour moi jusqu’à une heure plus décente de demain. Et puis demain, ce sera Noël, alors vous pouvez espérer qu’on vous fiche la paix au moins pour la journée. Mais pour aujourd’hui, non. Alors, voilà.

Dernièrement, les G.J. se sont distingués par quelques actions, chants ou gestes lourds de sens et chargés d’histoire. Et la presse, qui commence à se demander si elle n’a pas réveillé le monstre définitif, feint de découvrir que les Gilets Jaunes « dérapent » (ou dérapassent ? Je ne sais jamais.) C’est à croire que les journalistes sont tous des ignorants, des amnésiques ou qu’ils ont séché leurs cours d’Histoire. Qu’est-ce qu’ils croyaient donc que ça pouvait donner, ce mouvement contre tout et pour n’importe quoi, ce mouvement qui prédisait à notre président le même sort que celui de John F. Kennedy, qui appelait à marcher sur (ce qui voulait dire en fait :  dans) le Palais de l’Élysée ? Qu’est-ce qu’ils croyaient donc que ça pouvait donner, un mouvement dont les représentants autoproclamés qui, quand ils ne sont pas menacés de mort par leurs propres troupes, reprennent faute de mieux les idées que leur ont suggéré le R.N. et de LFI pour parvenir enfin au chaos favorable à leur prise de pouvoir ? Ne me dites pas que ça leur est venu spontanément à ceux qui protestaient contre les taxes sur le diesel : démission, dissolution, élections, constituante, referendum d’initiative populaire ? Vraiment ?
Mais je sens que je vous ennuie…

Allez, Joyeux Noël ! Moi, je vais me baigner.

Une réflexion sur « Dernière heure : À la plage »

  1. Aaaah, on ne plaisante pas avec les subjonctifs hein ! Intraitable je suis. L’une des merveilles de notre langue (et de quelques autres).
    Alors oui, ou plutôt non, les gilets n’ont rien inventé de ce qui va leur tomber sur la gueule. Inéluctablement. Après les agapes, l’addition.
    Mais là où tu te trouves en ce moment, oublie un peu les gilets et profite, mon fils, profite! Joyeux Noël bleu ultramarin à toi !

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