Le passé n’éclaire plus l’avenir

Je remonte de siècle en siècle jusqu’à l’Antiquité la plus reculée ; je n’aperçois rien qui ressemble à ce qui est sous mes yeux. Le passé n’éclairant plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres.

Alexis de Tocqueville

6 réflexions sur « Le passé n’éclaire plus l’avenir »

  1. Merci Paddy pour tes souhaits d' »heureuse prostate ». Je te souhaite la même mais le plus tard possible.

  2. Jean, je ne pensais pas aux vieux (cons) acteurs nostalgiques de Mai 68 mais plutôt aux plus jeunes (cons), fils et petits-fils des soixante-huitards, qui rêvent de “faire” leur 68. Quand je pense que l’étincelle à l’origine de Mai 68 était la revendication des étudiants de Nanterre de pouvoir se rendre librement aux dortoirs des étudiantes. Voilà une revendication qui était légitime, naturelle, irréprochable, classieuse et digne d’une révolte. Plus sérieusement, indépendamment des rêveurs de chienlie, petit à petit, je me rends compte que le mouvement “gilets-jaunes” n’a rien à voir avec 68 (revendication de plus de liberté), qu’il est plus profond que je l’imaginait et correspond à une revendication sociale légitime dont je n’excuse pas la violence comme moyen d’expression. Cela dit, cette revendication sera très difficile à satisfaire, bien plus difficile qu’en 1968. Et puis, Jean, en cette fin d’année, je te souhaite une Heureuse prostate 2019.

  3. Paddy, les nostalgiques de mai 68 sont aujourd’hui de vieux cons pelés et prostatiques et la seule chose que j’aie de commun avec eux, c’est la prostate qui me fait tenir la quiquette à la main vingt fois par jour. Tout ça pour ça ! Rigolo, non ?

  4. Le passé n’éclaire plus l’avenir, oui mais certains voudraient répéter le passé, non par nostalgie, ni pour préparer un avenir prometteur, mais plutôt pour se donner l’illusion d’être acteurs d’un moment soit disant révolutionnaire, par exemple revivre ou vivre un mythique Mai 68.

  5. Rien d’étonnant à cela : aux enfants on n’enseigne plus l’Histoire autrement que sous l’angle de la moraline, et les droits de l’homme sans ses devoirs.
    Demandons aux gilets ce qui les éclaire, ils répondront : « du pognon ! » Or le pognon mal compris rend aveugle et sourd, comme l’onanisme.

  6. Alexis de Tocqueville a probablement écrit ça vers le milieu du 19ème siècle. Eh bien quelques 170 ans plus tard, sous nos yeux, à n’en pas douter il ferait absolument le même constat. Comme le disait Antonio Gramsci (pas ma tasse de thé pourtant) “de ce clair obscur surgissent les monstres”.

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