Ah ! Les belles boutiques – 34

CREMERIE RESTAURANT POLIDOR
41 Rue Monsieur le Prince
Paris 6ème

Ouvert en tant que Crémerie en 1845, Polidor est devenu rapidement un restaurant bon marché, fréquenté par les artistes en devenir, les étudiants et les habitants du Quartier Latin. Quand je fréquentais le lycée Saint Louis, auquel le restaurant est adossé, je m’y suis rendu quelques fois. C’est là que, pour la première fois, j’avais vu des habitués ranger leur serviette dans des petits casiers prévus à cet effet comme dans une pension de famille. Je pense que ces casiers ne sont plus utilisés aujourd’hui, mais j’espère qu’ils sont encore là. Je dis « j’espère », car cela doit faire cinquante ans que je n’y suis pas retourné. Sa cuisine de l’époque et le début de l’afflux des touristes en mal de couleur locale m’en avaient dissuadé.
Extérieurement, la façade n’a pas changé. C’est pour cela que Woody Allen l’a choisie pour une courte scène de Minuit à Paris.
Pour ce qui est de la cuisine, on peut espérer qu’elle a fait des progrès depuis ma dernière visite. Elle en a eu tout le temps.

La série « Ah ! les belles boutiques »
L’objectif : rendre hommage aux commerçants qui réussissent à conserver l’aspect traditionnel de leur façade de magasin, et les encourager à persévérer.
Le contenu : une photo de la devanture d’un magasin, avec si possible l’adresse et, très éventuellement, un commentaire sur la boutique, ou son histoire, ou son contenu, ou sur l’idée que s’en fait le JdC.

 

2 réflexions sur « Ah ! Les belles boutiques – 34 »

  1. La nourriture était bio en ce temps-là, ainsi que les tables et les chaises.

  2. J’y retourne parfois. Rien à changé à l’interieur. Le casier à serviettes? je n’ai pas fait attention s’il était toujours là. Une clientèle d’habitués manifestement du quartier. Pas de touristes, probablement rebutés par l’aspect extérieur et intérieur (tables partagées si affluence). Le service? faut être indulgent mais les habitués s’y sont habitués manifestement. Le menu reste à peu près le même depuis toujours avec son éternelle blanquette de veau et le gigot le Dimanche moyennant un supplément au prix du menu fixe. Le vin rouge en carafe est buvable.

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