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L’hiver, une saison qui inspire, incontestablement.
« En Chine, quand les grands froids arrivent, dans toutes les rues des villes, on trouve des tas de petits singes égarés sans père ni mère. On sait pas s’ils sont venus là par curiosité ou bien par peur de de l’hiver, mais comme tous les gens là-bas croient que même les singes ont une âme, ils donnent tout ce qu’ils ont pour qu’on les ramène dans leur forêt, pour qu’ils trouvent leurs habitudes, leurs amis. C’est pour ça qu’on trouve des trains pleins de petits singes qui remontent vers la jungle. »
Dixit Jean Gabin, sur un dialogue écrit par Michel Audiard, dans le film d’Henri Verneuil « Un singe en hiver » d’après le roman éponyme d’Antoine Blondin.
amusant… j’ai pris exactement la même avant de vendre ma maison de Floure, en souvenir!
Tu sais ce que j’aime le plus en ce premier jour d’hiver???
Les nuits commencent à raccourcir et, par ce truchement, les jours rallongent!
Cette photo de plein été pour illustrer l’hiver, ça s’appelle un contre-pied.
Je n’oserais pas dire que l’hiver est ma saison préférée, on me prendrait pour l’adepte des sports du même nom en lesquels je m’avère d’une nullité parfaite par défaut de souplesse. Ma dernière campagne de ski s’acheva sur une baston mémorable avec quatre jeunes malappris qui ne supportaient pas de faire la queue aux remontées. Nous rougîmes la neige. Terminés, les sports d’hiver, je n’y vais pas pour ça.
L’hiver pourrait être pourtant ma saison préférée – les trois autres ont tant de charmes – car c’est lui qui prépare les splendeurs à venir du jardin. Tailler, mettre les mains dans le fumier, bêcher (je me tape tout à la main car j’aime me fatiguer), rebâtir des murets, ouvrir de nouveaux chemins, extraire des pierres de l’ancienne carrière, désinfecter les serres, nettoyer les bassins… chaque jour commence par une réunion de chantier avec moi-même.
L’hiver est un autre monde aux antipodes de l’écrasant été que le printemps des promesses et l’automne des récoltes rendent plus attrayants encore.
Je me souhaite et souhaite à tous un bel hiver.
Je ne sais pas si j’ai choisi d’illustrer l’hiver avec une photo évocatrice de l’été pour vous rappeler que les beaux jours sont derrière nous, ou simplement pour vous faire enrager.
C’est le mot “hiver” qui a dû me dérouter, ce clair obscur d’où surgissent les monstres, dont un qui s’acharne à faire “America dark again”.
Ah bon!
Poète, va !
C’est l’eau de la Méditerranée, vue du pont d’un bateau, près d’une plage de Haute Corse, entre l’Ile Rousse et Saint-Florent, au mois d’aout dernier.
C’est quoi ça? Une coupe du cerveau de Trump? Ça m’en a tout l’air, des cellules inertes, verdâtres, vides, une étrange ressemblance avec une coupe du lobe frontal d’un ver de terre.