Michelin, l’indispensable

Dans la première édition du Guide Michelin, sortie en 1900 à l’occasion de l’Exposition Universelle, on trouvait ceci :

PIECES DE RECHANGE
ET ACCESSOIRES

Qu’un Chauffeur doit toujours emporter dans les coffres de son Automobile

1 cric
1 marteau
1 étau à main
Quelques limes
1 pince à gaz
1 pince plate
1 tourne-vis
1 jeu de clefs ordinaires
1 jeu de clefs à douille
1 clef King-Dick
1 clef à douille pour écrou de tube de platine
1 clef de chapeau de roue
1 jeu de goupilles
Corde d’amiante
Carton d’amiante
Série de joints amiante
Série de joints fibre
1 boite graisse consistante
1 boite potée émeri
Alcool à brûler
Chiffons
Fil de fer
Corde
2 tubes caoutchouc
Aiguille de brûleurs
1 lampe pour allumer les brûleurs
1 goupillon pour les brûleurs
1 densimètre
1 burette à huile
1 burette à pétrole
2 entonnoirs à tamis
1 chaine
Quelques maillons de chaine
2 brûleurs
6 mèches de brûleurs
2 tubes de platine
1 écrou de tube de platine
1 soupape aspiration
1 soupape échappement
1 volant de pompe garni de cuir
1 série écrous et boulons
Graisseur de rechange
Collier de frein à tambour
Marteau de régulateur
2 ressorts échappement
2 ressorts aspiration
1 ressort embrayage
1 ressort rappel
1 ressort régulateur
Poil de chameau (deux largeurs)

POUR LES PNEUS

1 chambre à air avant de rechange
2 chambres à air arrière de rechange
1 pompe à manomètre avec ses raccords (exiger qu’elle soit marquée Michelin)
1 douzaine pastilles biseautées
6 emplâtres cuir et toile assortis
1 manchon guêtre avec sa garniture
4 boulons de sécurité
1 nécessaire de montage et de démontage comprenant un nécessaire de réparations complet (pour être complet le nécessaire de réparation doit contenir : 2 gros tubes de dissolution, 4 pastilles une palette renfermant tous les caoutchoucs nécessaires à la réparation de la valve)
1 levier de démontage.

C’était le bon temps.

ET DEMAIN, LE JDC VOUS INVITE CHEZ LIPP

3 réflexions sur « Michelin, l’indispensable »

  1. C’était une époque d’hommes, de vrais, pas de benêts un peu nouilles,
    le genre qui n’avait pas peur de se mettre du cambouis jusqu’aux cou***…

  2. C’était plus facile avec les chevaux, mais pauvres bêtes.

  3. Autrement dit, il fallait emporter tout un atelier complet, le mécanicien avec, il ne manquait même pas la corde et le fil de fer pour se pendre (pour se pendre, préférer la corde, ça fait moins mal). L’avantage, c’est qu’on pouvait faire le tour du monde sans escale (en suivant les pompes).
    Mon dieu, comme la vie était simple … Comme une corde.

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