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C’est vrai, Bételgeuse, et aussi quelques autres dont ma mémoire défaillante se rend coupable. La littérature est en train de passer, et moi avec. N’y fais pas attention.
Eh, Antolinos ! Tu oublies Gérard de Villiers, Guillaume Musso et Amélie Nothomb !
Que personne ne voit d’amertume, d’envie ni de jalousie dans mon aphorisme de ce matin. J’ai simplement été séduit par la proximité des mots oublier et publier, par le double sens du mot lettre et par la ressemblance des mots différence et indifférence malgré leur antonymie. Alors, pour faire le malin et aussi pour faire oublier la paresse de l’article d’hier, j’ai mélangé tout ça pour produire cette petite merveille de fausse nostalgie.
Ne nous y trompons pas non plus : combien y a-t-il de génies de la littérature par siècle…? Cinq, six ? Peut-être quinze ou vingt aujourd’hui ?
Entre les monologues de vagin et les recettes de cuisine on pourrait à la rigueur caser quelques polars pas mal torchés qui, sitôt lus, finissent de toute façon à la poubelle.
Depuis les Gary, Laurent, Lainé, Tournier, Decoin, Navarre, Hernandez, Rinaldi et pas mal d’autres en cette fin de siècle si féconde (on dira jusqu’aux années 90 pour être large), la pullulation de titres est en soi devenue si dissuasive…
Une lettre, une seule, peut en effet changer le cours de bien des choses, surtout quand il s’agit de lettres aussi peu anonymes que les lettres p et o. En effet, voilà deux lettres qui sont très proches, et même voisines, dans la famille Alphabet, l’une quinzième, une voyelle, l’autre seizième, une consonne. Elles sont aussi voisines sur les claviers qu’ils soient Azerty ou Qwerty (quel plaisir de taper ces deux noms sur leurs claviers respectifs!). Il est donc recommandé au rédacteur de bien relire ce qu’il tape sur le clavier car une faute de frappe par inadvertance plongera le lecteur dans un abîme de perplexité. Jugez si le rédacteur en chef, du JdC par exemple, écrit ‘j’ai oublié ma femme au journal’ et le lecteur lit le lendemain ‘j’ai publié ma femme au journal’. Ça fait pas sérieux! Ces deux lettres, o et p, sont pleines d’espiègleries aussi. L’une se plait à porter parfois un chapeau circonflexe (Cyrano de Bergerac aussi, mais un chapeau de travers, lui) pour narguer sa voisine, comme dans ‘impôt’ par exemple. Elles aiment jouer à cache cache et échanger leurs places de façon anagrammique quand elles sont séparées, par exemple dans ‘piton’ pour faire ‘potin’, ou dans ‘septuor’ pour faire ‘Proteus’, ce Dieu grec qui aimait faire des apparitions sous des formes diverses. Tiens! Ça me donne envie de faire un ver qui restera, j’en suis sûr, dans les annales: ‘Tel Proteus perché sur son piton, ce septuor faisait un potin d’enfer!’
Le O de Bof, quoi.
De nos jours, les éditeurs souvent ne le renvoient que si l’envoi fut accompagné d’une enveloppe pré-affranchie de retour. Sinon, au panier!
Du coup, c’est aussi le O de O de fourrer aux oubliettes, ouvrir la poubelle…