Dernière heure : Le Donald (presque) au Zénith

Dernière heure : Le Donald (presque) au Zénith
Mardi 27 mars

Vous qui croyiez dans une Amérique à la Frank Capra et à la John Ford, vous qui rêviez d’une chute rapide de Donald Trump, vous qui pensiez qu’il allait succomber sous l’opprobre, et peut-être même, tout honteux, démissionner, ou mieux encore être empêché, vous qui étiez persuadés que les contre-pouvoirs, les fameux check and balances prévus par les si sages pères fondateurs, allaient le conduire sur le sentier de la rédemption, hé bien, vous là, oui vous, vous vous êtes encore une fois mis le doigt dans l’œil.

Selon le dernier sondage de popularité, hier, en pleine remontée, Le Donald bénéficiait de 42% d’opinions favorables dans le public américain.

A titre de comparaison, François Hollande n’avait connu la faveur d’un tel score que dans les deux premiers mois de son exercice pour plonger ensuite très vite au fond de la piscine. Emmanuel Macron stagne actuellement à 40%.

Avec un tel score aujourd’hui, si on y ajoute l’aide à l’insu du plein gré du Facebook de Mark Zuckerberg et celle du Tsar de Russie, Le Donald a toutes les chances non seulement d’être le prochain candidat du Parti Républicain pour la prochaine élection présidentielle, mais aussi de la remporter.

— My Goodness ! Is this happening ?

— Yeap…It is.

A propos, demain matin, ne manquez surtout pas mon dernier TAVUSSA :

ZUCKERBERG M’A TUER

3 réflexions sur « Dernière heure : Le Donald (presque) au Zénith »

  1. C’est triste que le président de ce qui reste encore la plus grande puissance mondiale, le leader reconnu du monde occidental dit libre, soit devenu la risée universelle. Oui l’image de l’Amérique se détériore, ce qui fait l’affaire de ses ennemis. Et le pire, c’est qu’il s’en fout, tout comme ses supporters du moment d’ailleurs, persuadé qu’il est génial et qu’il fait peur à tout le monde.

  2. Ce 42 % vient de l’une de mes trois seules sources sur les USA : WASHINGTON POST, NEW YORK TIMES et CNN. Aucune d’entre elle ne peut, je crois, être soupçonnée de Trumpisme.
    42% est une cote de popularité dont se satisferait n’importe quel dirigeant occidental démocratique. Le fait que ce soit le score du Donald, malgré tous les indices anti-démocratiques qu’il a pu donner, détériore autant l’image de l’Amérique que les rodomontades de son président.

  3. La cote de Donald est à peu près stable et ne changera pas. Le problème de fond est de mon point de vue l’Amérique elle-même, l’individualisme à la base de sa société, celle (OK pour les 42%, je veux bien le croire) qui ne pense qu’à ses ses avantages consuméristes, donc financiers, et n’en a rien à foutre du reste. Donald leur convient, il parle leur langage et les conforte dans leur ignorance. Ceci dit, je ne suis pas sûr que Donald puisse gagner en 2020. Il y aura une campagne électorale, donc beaucoup d’engagement local à l’américaine (porte à porte, appels téléphoniques et réseaux sociaux surtout), et cette fois Donald et ses 42% d’opinions favorables d’aujourd’hui auront à faire face aux « quatre vérités » qui seront étalées. Evidemment, tout dépend de qui le parti Démocrate sera capable de lui opposer. Le ou la personne (oups! j’allais écrire l’animal) existe-t-elle seulement?

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