Dernière heure : Tino Rossi est mort

Dernière heure : Tino Rossi est mort.
Mardi 27 février

« Quand Tino Rossi est mort, j’ai repris deux fois des moules » avait dit Pierre Desproges.
Moi, quand Johnny Halliday est mort, je n’ai rien fait de ce genre.
Discrétion, dignité, respect…

Il faut dire que je n’avais jamais vraiment apprécié Johnny Halliday. Au copié-collé des rockers américains, je préférais la bonne humeur d’Eddy Mitchell, la tendre sophistication de Françoise Hardy, la nonchalance alcoolisée de Dutronc, le doux humanisme de Delpech.
Elégance, Indifférence, détachement…

Alors quand Johnny est mort, je n’ai rien fait. Je ne suis pas allé à la Madeleine, je n’ai pas allumé la télévision…rien. Quand les discussions venaient à porter sur son enterrement, sa vie privée, sa carrière, je ne disais rien…
Calme, retenue, sobriété…

Et maintenant que la famille de feu Jean-Philippe Smet se déchire, maintenant que chacun doit se définir partisan de Laetitia ou partisan de David et Laura, je ne dis toujours rien…

Mais je n’en pense pas plus.

3 réflexions sur « Dernière heure : Tino Rossi est mort »

  1. Pendant que Tino distillait ses chansons à l’eau de rose, il y avait ces trains d’horreur.
    Qu’en disait-il ?
    Dommage.

    Pour Jean-Philippe, un battant , passionné à mort pour son métier, ou son art comme vous voulez, il avait un pied dans la crasse.
    Dommage.

  2. Fortiche ce Johnny qui continue à faire la une des journaux et des magazines même mort. C’était quand même un usurpateur qui ne composait rien. Les grands que j’aime sont (ou étaient) avant tout compositeurs et paroliers (à part Frank Sinatra, mais je lui pardonne!). C’est pour ça que j’aime bien le débonnaire Eddy Mitchell qui était le parolier de ses chansons avec son copain grec qui composait les airs.

  3. Idem.

    Sauf qu’à l’exception de quelques artistes (Brassens, Ferré, Brel …. ) la variette, française notamment, me sort par les trous de nez.

    La plupart des tubes sont composés sur trois-quatre accords. Musique pauvre.

    A l’inverse, la bossa nova par exemple est capable de décliner une seule note sur une grande richesse polyphonique.

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