Ah ! Les belles boutiques – 26

La Brasserie de l’isle Saint-Louis
55 quai de Bourbon Paris 4°

J’ai dû y aller pour la première fois en 1960 et j’y retourne régulièrement depuis. La terrasse avec vue, que je ne fréquente jamais, le joli bar avec sa superbe machine à café, la salle sombre et désuète avec ses tables alignées façon cantine, ses nappes en papier, ses massacres de cerfs et de sangliers d’un autre âge, ses fresques alsaciennes, rien n’a changé. Quand j’y entre, j’ai l’impression de revenir en 1960, ou même sept ans plus tôt, en 1953, quand la brasserie a été reprise par la famille qui la dirige toujours. Je ne suis pas certain qu’en soixante-cinq ans, les peintures aient été refaites une seule fois. Je suis même persuadé du contraire.
Ce n’est pas la meilleure brasserie de Paris, ni même la meilleure choucroute, mais elle y est tout à fait acceptable, de même que le service qui loin, très loin, d’être obséquieux, est lui aussi acceptable et même parfois agréable.

La série « Ah ! les belles boutiques »
L’objectif : rendre hommage aux commerçants qui réussissent à conserver l’aspect traditionnel de leur façade de magasin, et les encourager à persévérer.
Le contenu : une photo de la devanture d’un magasin, avec si possible l’adresse et, très éventuellement, un commentaire sur la boutique, ou son histoire, ou son contenu, ou sur l’idée que s’en fait le JdC.

ET DEMAIN, UN CERTAIN POINT DE VUE

6 réflexions sur « Ah ! Les belles boutiques – 26 »

  1. Je suis retourné très récemment dans ce restaurant et je dois dire à ceux qui liraient cet article aujourd’hui et qui prendraient mes avis pour des critiques gastronomiques autorisées que si la choucroute de la Brasserie Saint Louis n’est pas encore la plus mauvaise de Paris, elle a fait un grand pas dans ce sens.

  2. Oh la gaffe !!!! Je voulais le placer dans l’article sur Facebook à la suite de mon commentaire sur le blasphème.

    Mille excuses, garçon, on devrait pouvoir corriger son propre texte même après qu’il eût été publié. Comme repentir. Faudra que je fasse attention. Et merci pour la tienne. Attention.

  3. Dis moi Jean, que vient faire Dieu et son bordel à la vénérable Brasserie Saint Louis ?

  4. Et moi je me souviens quand nous y allions dés le début des années soixante, Éric, François, Philippe, Jean-Louis, Jean-Claude, Patrick — Mais où sont les neiges d’antan? — C’était habituellement le Samedi soir. Ce n’était pas à l’époque un restaurant mondain et la choucroute était à 9 francs (1,35€ d’aujourd’hui), mais tard un soir, une bande bruyante était assise à la table à côté de la nôtre, peut-être une troupe d’acteurs de théâtre, réunie là après leur représentation autour du distingué Paul Meurisse. Et nous nous sommes dit “le décor du lieu va changer et les prix aussi”! Aujourd’hui les prix ont effectivement changé, les habitués aussi, il y a plus de touristes américains, mais fort heureusement pas le décor intérieur. Personnellement j’aime bien y amener des touristes américains à la recherche d’authenticité, le Paris d’aprés la guerre qu’ils ont connus dans les films quoi.

  5. Je me souviens quand Érc blanc fréquentait la fille du patron de la brasserie
    Salut Louis très souvent elle lui faisait part de l intention de son père de rénover le restaura JBnt
    Chaque fois il la persuadait de ne rien faire Juju

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