Luchini : des écrivains parlent d’argent – Critique aisée n°104

Puisque Luchini ressort son spectacle à partir de demain, je peux bien, moi, ressortir ma critique. Mais attention, c’est maintenant au théâtre de la Porte Saint-Martin !

Critique aisée n°104

Des écrivains parlent d’argent
Fabrice Luchini
Théatre de Paris – Salle Réjane

La salle n’est pas très grande, trois cents places environ : c’est agréable.
Luchini va lire des auteurs : c’est promis.
Des auteurs qui parlent d’argent : c’est osé.
Ce soir, ce n’est que la cinquième représentation : c’est chic.
Une courte silhouette mince, un peu voutée, plus toute jeune : c’est lui

Il lit Zola : c’est précis.
Une articulation appliquée : c’est clair.
Il lit Marx : c’est peu crédible.
Un léger zézaiement : c’est de naissance.
Il lit Peguy : c’est la passion.
Un don pour faire partager : c’est généreux.
Il lit Céline : c’est magnifique.
Un cabotin de première classe : c’est la classe
Il lit Hugo : c’est grand
Une véritable passion pour les mots : c’est beau.
Un déjeuner avec Dessertine : c’est désopilant.
Un rapport décomplexé à l’argent : ça change.
Il Ferenczi : c’est incompris.
Il lit Cau : c’est vache.
Il lit Bruckner : c’est drôle.
Il lit Guitry : c’est spirituel.

Un enthousiasme pour les auteurs : c’est jeune.
Une complicité roublarde avec la salle : c’est habile.
Un conservatisme assumé : c’est gonflé.
Et tout ça, comme il dit : c’est énOOrme !

Un spectacle comme ça : c’est chouette.

 

 

2 réflexions sur « Luchini : des écrivains parlent d’argent – Critique aisée n°104 »

  1. J’écoute Luchini : Il sculpte.
    Et puis il s’écoute. Il a toujours le mot juste.
    Je ne connais personne qui n’aime pas Luchini. Il fait l’unanimité. Drôle, précis, analytique. Un vrai prof de lettres, un maître. Ah si les profs de maths possédaient un talent similaire pour faire aimer.

  2. J’adore Luchini, j’aurais bien aimé être à ta place !

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