Ah ! Les belles boutiques – 18

Pharmacie Lhopitallier
3 rue Soufflot Paris 5ème

Voici un exemple raté de conservation de vitrine de magasin. La pharmacie Lhopitallier ornait depuis toujours le haut de la rue Soufflot de ses grands bocaux remplis de liquides multicolores. Ses rayonnages en bois étaient chargés de pots de faïence portant des inscriptions abrégées et mystérieuses, calligraphiées en lettres étranges.
Elle a disparu depuis quelques années, remplacée par une de ces boutiques interchangeables de mode féminine sophistiquée, en l’occurrence « maje ».
On a sans doute imposé au nouveau commerçant de conserver la façade, probablement classée. Il l’a fait, mais visiblement avec mauvaise volonté, au strict minimum. Jugez-en vous-même. C’est d’une tristesse. Un restaurant MacDonald aurait sans doute fait mieux.

La série « Ah ! les belles boutiques »
L’objectif : rendre hommage aux commerçants qui réussissent à conserver l’aspect traditionnel de leur façade de magasin, et les encourager à persévérer.
Le contenu : une photo de la devanture d’un magasin, avec si possible l’adresse et, très éventuellement, un commentaire sur la boutique, ou son histoire, ou son contenu, ou sur l’idée que s’en fait le JdC.

AND TOMORROW, WALRUS CARPENTER MEETS WILLIAM SHAKESPEARE, BE THERE !

4 réflexions sur « Ah ! Les belles boutiques – 18 »

  1. Là vraiment il n’a rien compris au concepts de garder la devanture comme autrefois !!!

  2. Si j’ai bien compris Jim, le potard Roger Lhopitallier a exécuté une opération de dommage et intérêt!

  3. Quel dommage! Oui, quel dommage irréversible fait à la place du Panthéon. Les grands hommes ET grandes femmes qui y sont présent.e.s ne seront pas reconnaissant à la patrie d’avoir détruit leur espace de repos. L’apothicaire (qu’on appelait aussi plus familièrement potard dans les milieux professionnels) Roger Lhopitallier a préféré faire une opération immobilière plutôt que conserver Paris dans son jus. La patrie ne lui sera pas reconnaissante, mais les nostalgiques pourront toujours se réconforter en sachant que cette officine typique sera, dit-on, reproduite au musée Carnavalet avec ses éléments d’origine, à moins que ce soient des génériques.

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